La clinique Physir
Datte: 08/11/2020,
Catégories:
fh,
couple,
médical,
amour,
pénétratio,
fdanus,
hdanus,
sf,
amourdura,
Auteur: Macapi, Source: Revebebe
... plutôt fantasmer. Je me suis alors rappelé que Joana avait fait appel à leurs services, du temps où elle voyait encore son policier, un violent qu’elle a heureusement fini par larguer. Pourquoi exactement avait-elle consulté ? Cela reste un mystère. À l’époque, elle y avait passé quelques jours et en était ressortie détendue. Évidemment, je n’avais qu’Alexis dans la tête à ce moment-là et je n’avais pas trop cherché à savoir. Mais maintenant, je suis plus que curieuse…
J’ai contacté la clinique par Internet. Une très jeune réceptionniste m’a répondu, un sourire plastique fendu jusqu’aux oreilles. Elle m’a rapidement suggéré de prendre un rendez-vous, histoire d’évaluer mes besoins et ceux de mon copain par la même occasion. Alexis ? Je n’avais pas pensé à l’inclure dans ma démarche, il faudra que j’y pense, mais pas maintenant, plus tard, quand je serai informée.
*****
— Estelle Baufort ?
— Oui, c’est moi.
— Veuillez me suivre, s’il vous plaît.
Celui qui vient de parler est un homme dans la quarantaine, encore beau, enfin j’imagine, je m’en tiens plutôt à ceux dans la vingtaine d’habitude. Il ouvre la porte d’un bureau et me fait entrer, en me suivant de peu pour s’installer à la place du médecin. C’est donc lui, le docteur avec qui j’ai rendez-vous. Mais qu’est-ce que je fais ici ? Je suis nerveuse et il doit le sentir.
— Bonjour, je suis le docteur Sangrain. Qu’est-ce que je peux faire pour vous ?
— Euh… c’est le… la…, sur Internet, vous savez… enfin, la ...
... publicité quoi !
— Laquelle ?
— Laquelle quoi ?
Je me sens comme une femelle perroquet en train de bafouiller devant un paon, je ne suis vraiment pas à mon meilleur.
— De quoi parlait la publicité que vous avez vue ?
— Ah, de plaisir je crois, non j’en suis sûre, c’était une publicité sur le plaisir.
— Bon, on va faire quelque chose, je vous montre une série d’images et vous me dites laquelle c’était, d’accord ?
Sur ce, il sort un magazine tout en papier glacé et l’ouvre devant moi.
— Allez-y, prenez le temps de le feuilleter. Quand vous aurez terminé, vous n’aurez qu’à appuyer sur ce bouton.
Et il sort en me laissant seule avec mes pensées plutôt vides et un magazine plutôt fourni. Peut-être qu’il n’est pas docteur après tout. Et si c’était un simple vendeur ? Je me redemande intérieurement ce que je fais ici.
Un bref coup d’œil à la première page promet l’amour éternel. Assurément, ce n’est pas ce que j’ai vu l’autre jour. Une deuxième page qui fait la promotion de dildos révolutionnaires, pas ça non plus. La troisième page semble vanter les prothèses en tout genre. Se succèdent devant mes yeux, au fur et à mesure que je tourne les pages, des images plus intrigantes les unes que les autres. Pourtant, il ne me semble pas avoir vu de contenu aussi explicite dans cette fameuse publicité. Tous les gadgets sexuels modernes sont présentés, on se croirait dans un sex-shop. Vers la fin, une série de publicités plus sobres présente des messages tous très confus, ...