1. Des fourmis et des loutres


    Datte: 07/11/2020, Catégories: fh, ffh, hplusag, frousses, cocus, inconnu, forêt, Collègues / Travail strip, Oral délire, Humour Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    ... ses seins et ses tétons turgescents. Elle veut participer, mais je l’en empêche. Je suis le thérapeute, je fais ce qui me semble bon. Elle pleure de joie, oui, de joie quand je lui embrasse les escalopes à crinière, quand je trempe ma truite dans son ruisseau privé, quand je lui ramone les écoutilles, lui rebouche la fente.
    
    Lors de la cinquième séance, elle m’embrasse et me dit :
    
    — J’ai vraiment oublié ce sale con.
    
    Quelques semaines plus tard, les soins prodigués à Sylvie terminés, elle se sent beaucoup mieux et sûre d’elle. Lors d’une entrevue mémorable avec son mari, elle vient de lui flanquer une paire de baffes monumentales.
    
    Et ce, en plein milieu du village.
    
    Ma psychanalyse bénéfique lui procure le plus grand bien, car suite à cette mandale mémorable, elle empile les effets de son ex, les arrose d’essence et y flanque le feu.
    
    Toujours au milieu du village.
    
    Le lendemain de ce feu de joie, une lettre a été déposée dans ma boîte ; sur l’enveloppe, un simple « À l’attention de Monsieur Pierre ». Intrigué, je la décachette et trouve à l’intérieur une page blanche signée d’une amie qui te veut du bien.
    
    Merde, une lettre anonyme ! Au fond de l’enveloppe, je sens une protubérance ; je découvre une carte, de celles qui servent dans les appareils photo : une carte mémoire, une SDXC.
    
    Je regarde de nouveau la lettre ; il me semble reconnaître l’écriture de Sylvie. Intrigué, je charge la carte dans mon ordinateur et lance la lecture du contenu. Il s’agit ...
    ... d’un film.« Ça va pas recommencer, ces conneries ; je pensais le film détruit. »
    
    Au lieu de mes randonneuses, je vois entrer dansma clairière deux hommes et deux femmes, dont une que je connais très bien, mon épouse, et trois de ses collègues.
    
    Je regarde la date du film en haut de l’écran : le 24 à 12 heures, il y a trois jours. Elle m’a dit passer la journée avec ses amis sur un projet de randonnée botanique et entomologique en forêt. Ils sortent du sac des assiettes en carton, des verres, de la nourriture et des bouteilles. Pas que de l’eau minérale : du muscat et du Châteauneuf du Pape. On ne s’emmerde pas, à l’Éducation nationale !
    
    Au bout de quelques minutes les effets de l’alcool commencent à se faire sentir : ça se marre, éclate de rire, et s’ils ont amené de l’eau c’est uniquement pour se la balancer sur la tête. Bientôt les deux femmes me font plus penser à des candidates à l’élection de miss tee-shirt mouillé qu’à deux profs bien sages ; les tétons tendent le tissu.
    
    Les deux hommes – Philippe et Patrick, si mes souvenirs sont exacts – retirent leur chemise et exhibent des pectoraux de roitelets. Ils semblent demander à leurs collègues féminines d’en faire autant. À ma grande surprise, ma chère et tendre ne se fait pas prier. Comme à son habitude, elle ne porte pas de soutien-loloches. Elle fait tourner son vêtement mouillé au-dessus d’elle et le jette à la tête du dénommé Philippe. Ses petits seins tressautent alors qu’elle rit aux éclats.
    
    Sa collègue, ...
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