1. Des fourmis et des loutres


    Datte: 07/11/2020, Catégories: fh, ffh, hplusag, frousses, cocus, inconnu, forêt, Collègues / Travail strip, Oral délire, Humour Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    ... leurs poitrines ; elles rient. À examiner mon visage extatique, je semble contempler le paradis, le Jardin d’Éden tandis qu’elles récurent de la langue les restes de sauce sur mon engin.
    
    Fin du spectacle : nous nous quittons sur un dernier baiser, non sans avoir nettoyé les outils dans un petit ruisseau. Les grenouilles vont avoir un drôle de goût, cet été…
    
    La petite clairière retrouve son calme, l’écureuil repasse.
    
    Voir ce film devant une jolie collègue me met vraiment mal à l’aise. L’expression est même faible. Je me demande où elle veut en venir.
    
    Font chier aussi à mettre des pièges photo partout sans nous en avertir : tu peux plus pisser tranquille en forêt sans qu’une caméra te chope ! Il va bientôt y avoir autant de caméras dans les arbres qu’autour de la tour Eiffel.
    
    — Que veux-tu en échange de ces films ? dis-je, la voix enrouée. Ce n’est qu’un mauvais concours de circonstances, ce n’est pas ce que tu crois.
    
    Quel con je fais… Que peut-elle croire ? Que je jouais au scrabble ou à saute-mouton ?
    
    — Je ne veux rien en échange, me répond-elle en éclatant en sanglots.
    
    Je m’attendais à un chantage odieux, pas à des pleurs. Je passe un bras protecteur autour de ses épaules.
    
    — Qu’y a-t-il, ma grande ?
    — Lucien vient de me quitter, ajoute-t-elle en pleurant de plus belle.
    
    Lucien, c’est son mari, un autre collègue du parc ; il s’occupe d’un autre service.
    
    — Il est parti avec une gamine de vingt ans de moins que moi et que lui ! Sniff…
    
    Et de ...
    ... repartir dans une crise de larmes.
    
    — Je suis désolé ; mais si Lucien te trompe, qu’y puis-je ?
    — Sniff… tu n’y peux rien, mais tu peux m’aider… moi !
    
    J’avoue que je suis un peu déboussolé.
    
    — Comment ça, t’aider ?
    — Depuis que j’ai vu ce film, je me dis que j’aimerais bien que tu me fasses pareil.
    
    J’hésite quelques instants avant de comprendre.
    
    — Tu voudrais que toi et moi…
    
    Elle opine énergiquement du chef tout en se mouchant.
    
    — Je crois que ça me ferait du bien ; ça me remonterait le moral, que quelqu’un veuille encore de moi. Je me trouve vieille, moche et conne.
    — Mais tu es très désirable, jolie et douce.
    — Merci.
    — Pour le film ?
    — Je l’efface… Là, c’est fait ! dit-elle en envoyant le fichier à la poubelle.
    — Au fait, tu as trouvé les loutres ?
    — Sniff… oui, quatre : un couple et deux jeunes.
    — C’est bon à savoir.
    — Une jolie famiiille, sanglote-t-elle.
    — Ne te fais pas mal, il n’en vaut pas la peine.
    — Qu’en dis-tu, alors, de mon idée ?
    
    Elle est très jolie, avec ses yeux rougis et implorants. Ajoutons aux yeux de sublimes seins et de merveilleuses fesses.« Mamma mia ! Quel con ce Lucien. »
    
    — Disons que l’on peut dire que c’est médical, un genre d’aide psychologique.
    — Sniff… merci.
    
    Tout ça à cause des fourmis et des loutres.
    
    « Pourvu que ma femme… »
    
    — Hum, tu l’estimes à combien de séances de psychanalyse, ta guérison ?
    
    Seules cinq séances sont nécessaires pour remettre sur pieds Sylvie. D’abord de douces caresses sur ...
«12...5678»