Pensées pour moi-même (4)
Datte: 03/11/2020,
Catégories:
fhh,
vacances,
hotel,
hsoumis,
fdomine,
vengeance,
journal,
lettre,
Auteur: CamilleM, Source: Revebebe
... après quelques moments d’incompréhension, est entré en résonance avec David et, comme un seul homme (si je puis dire), ils ont adopté le rythme idéal pour me faire progressivement monter vers le chemin qui conduit aux sphères étoilées.
Quant à ma jouissance, certes, elle était avant tout due aux caresses internes que me procurait la queue de David ; il n’empêche, la violence relative avec laquelle il allait et venait en moi était aussi (et même en grande partie) due aux coups de fesses que Jean-Philippe ne cessait de fournir, ayant d’une certaine manière, je le supposais du moins, le sentiment qu’il me fouillait le vagin par une sorte de procuration.
Combien il a dû se réjouir de la perspective que bientôt ce serait son tour ; combien il a dû s’impatienter du retournement du binôme ; et combien de mon côté je me plaisais à l’avance de savoir que mon corps lui refuserait ce bienfait !
Ce sentiment exaltant qu’en ce moment même j’étais en train, moi, de le baiser sur toute la ligne, me confirma dans l’idée que l’écart entre les deux équipes n’était plus maintenant que d’un petit but et qu’il ne me faudrait plus très longtemps, non seulement pour égaliser, mais même pour prendre un avantage décisif. Pour y parvenir, il était absolument nécessaire que je renonce à court terme au plaisir qui montait lentement mais sûrement en moi (ainsi que, je l’entendais bien à ses gémissements, chez David), pas uniquement pour éviter une naissance non désirée neuf mois plus tard mais ...
... aussi parce que, désormais, il était vraiment temps de remettre la balle en jeu et de profiter de l’état de détresse psychologique de l’adversaire.
Aussi, avançant avec contrecœur pour m’éloigner de ce qui m’apportait tellement de satisfaction intérieure, j’ai abandonné à son seul propriétaire le bâton de jouissance et me suis préparée pour la dernière étape dont je me félicitais déjà des délices qu’elle allait me faire vivre.
Et c’est ainsi que quand le tour de Jack fut enfin venu, quand il allait bénéficier à son tour du droit d’hospitalité qui lui avait été si souvent promis mais toujours refusé, quand il allait ainsi répondre à l’appel du devoir et satisfaire à sa fonction première, c’est à cet instant précis que j’ai mis en marche la machination diabolique qui allait définitivement le mettre hors-course.
* * *
D’abord, il fallut donner à son maître l’impression que la suite des événements, détaillés dans le scénario que je m’étais concocté, n’étaient que le résultat de décisions improvisées. Et là, il faut le reconnaître, en cette matière, nous, les femmes, nous disposons d’un avantage considérable sur ces hommes tellement naïfs.
Aussi, tout en gardant pleinement conscience de la finalité de mes dires et de mes actes, je me suis ruée frénétiquement sur les cordes qui maintenaient encore scotchés les dos et les mains de ces deux braves garçons, en proclamant avec un souffle rauque dans la voix :
— Défoncez-moi maintenant, j’ai trop envie de vous.
Bien ...