La cérémonie
Datte: 23/04/2018,
Catégories:
jeunes,
religion,
bain,
fantastiqu,
Auteur: Lise-Elise, Source: Revebebe
... Alors que le garçon laissait dériver lentement son autre main vers le ventre de sa captive, puis, plus précautionneusement, vers le nid broussailleux entre ses jambes, l’aspirante vestale eut un violent frisson et se dégagea, se plaignant du froid.
Ils sortirent de l’eau, s’ébrouèrent comme de jeunes poulains, et Fyrag, voyant Thyris grelottante, s’empressa de faire un feu, la laissant se sécher et se réchauffer. Ils préparèrent ensuite le dîner ensemble.
Après le repas, le jeune homme se rapprocha de sa compagne. Celle-ci, languissante, se serra un peu contre lui, cherchant une position confortable. Ils finirent enlacés, enroulés dans les couvertures, la tête du garçon reposant entre les seins de la jeune femme. Trop fatigués l’un et l’autre pour bouger, ils regardaient le feu mourir. Fyrag n’était pas loin de penser qu’à cet instant, il n’aurait échangé sa place pour aucune autre.
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Le voyage se poursuivit sans encombre. Peu à peu, les routes devenaient de plus en plus étroites, jusqu’à se transformer en sentiers. Thyris avait retrouvé son caractère espiègle, et même de devoir abandonner ses sandales pour les bottes plus solides n’entama pas sa bonne humeur.
Elle jouait pourtant avec Fyrag un jeu de chat et de souris que leur première nuit dehors n’avait pas laissé augurer. Le garçon voyait tout le long du jour danser devant lui les jolies fesses de sa compagne, mais celle-ci, quoique frôleuse et aguichante, n’avait eu aucun geste pour calmer ...
... l’excitation qui le gagnait de plus en plus souvent. Pire encore, elle s’éloignait de lui dès que son érection se faisait insistante. Elle semblait parfois prête à s’abandonner dans les bras de Fyrag, pour quelques secondes après bondir sur ses pieds sous n’importe quel prétexte, ou s’enrouler hermétiquement dans les couvertures. Le jeune homme en était réduit à se branler rageusement, et cette jouissance tellement éloignée de ses désirs ne lui procurait ni satisfaction ni soulagement, seulement une fatigue qui lui permettait de s’endormir. Il en était venu à souhaiter traverser un champ de ronces ou rencontrer une nuée d’insectes piqueurs pour que Thyris se décide enfin à porter une tenue décente.
Au bout de trois jours de cette humeur morose, la jeune femme s’aperçut enfin qu’il y avait un problème :
— Est-ce que quelque chose ne va pas ?
— Que-ce que tu veux qui n’aille pas ?
— Ça n’a pas l’air d’aller. Nous ne sommes pas perdus, au moins ?
Fyrag eut un rire amer.
— Non. Nous devrions arriver dans deux jours.
— Dis-moi ce qui ne va pas.
— Tu le sais très bien.
Thyris, abasourdie, chercha la raison du mutisme de son camarade.
— C’est parce que j’ai refusé de prendre des chaussures ? Mais tu devrais être content, je les porte.
Fyrag éclata.
— Non, ce n’est pas les chaussures ! C’est toi ! Tu te balades à moitié nue en permanence et dès que je m’approche, tu cavales. Je ne suis pas de bois, bon sang.
— Ah ! fit la jeune femme, d’un ton vague. Ce n’est ...