Chauds, chauds, chauds les tropiques - Histoires de Sexe

Chauds, chauds, chauds les tropiques

... avec lui, de la même façon que ça aurait pu t’arriver avec une belle Noire. Mais pourquoi n’es-tu pas intervenu sur le moment ? Sans faire un scandale, il aurait suffi que tu fasses un peu de bruit dans la remise pour que tout cesse immédiatement. En fait, tu t’es rincé l’œil de la façon la plus perverse qui soit.
— Tu te trompes ; je t’expliquerai… Tout de suite, je peux te dire que si je m’étais manifesté, je t’aurais privée d’un plaisir que seule tu peux mesurer… et qui a dû être intense.
— Puisque le spectacle t’a plu, si tu le veux vraiment, je t’expliquerai, tout, je te raconterai tout. Je te préviens : tu ne connais que le deuxième épisode de cette histoire.
— J’ai vraiment hâte de connaître le premier.
— Je subodore que ça t’excitera bien plus que tu ne l’imagines. Puisque tu veux tout comprendre et tout savoir, je n’omettrai rien, absolument rien, aucun détail. Je me souviens très bien de tout. On n’oublie rien d’une relation d’une telle intensité. Je parle seulement du plaisir physique puisqu’il n’y a eu que cela. Je sais qu’il n’est plus question de pardonner, mais de comprendre. Je suis sûre qu’après m’avoir lue tu remettras les choses à leur vraie place. J’aimerais de ton côté une attitude loyale. Même si tu n’as eu aucune aventure depuis que nous nous connaissons, tu as dû être tenté, tu as dû avoir envie d’autres femmes, tu as dû fantasmer, imaginer que tu faisais l’amour avec certaines de mes amies. Je ne te demanderai rien à ce sujet. Je te fais confiance ...

... pour que tu saches quoi dire quand il te semblera nécessaire de le faire. Après m’avoir lue, n’hésite pas à me faire part de ce que tu ressens. Je répondrai plus facilement à certaines questions que mon récit n’aura pas abordées.
— Je vais être honnête comme tu es en droit de me le demander. J’ai un aveu à te faire qui contribuera à balayer tes remords, et une explication concernant mon attitude lorsque je suis resté dans la remise à vous observer jusqu’à la fin. Cette explication est aussi un aveu.

J’ai raconté très honnêtement l’épisode de ma rencontre au bord de la rivière, en insistant bien sur le fait que si cette rencontre avait avorté, ce fut malgré moi, car mes intentions étaient loin d’être innocentes. Il a été plus délicat d’expliquer mon attitude lors de mon retour à la case. Je ne crois pas l’avoir choquée quand je lui ai rappelé ce qui était parfois un de mes fantasmes :

— Je t’ai déjà dit combien tu es magnifique quand tu fais l’amour. Surtout quand je te vois assise sur moi, mon sexe planté au plus profond de ton ventre. Tu es cambrée, ta poitrine gonflée, tes mamelons qui saillent durs comme des petit cailloux bruns, les yeux mi-clos, la bouche entrouverte, haletante. Ce jour-là, je t’ai vue sans prendre part à ton plaisir ; et comme spectateur, je t’ai trouvée encore plus belle. Je n’ai pas pu me résoudre à partir ; j’étais subjugué. Pourquoi je suis resté jusqu’au terme de votre plaisir ? Je ne sais pas… Avec le recul du temps, je commence à réaliser ...