Terre des hommes (4)
Datte: 22/10/2020,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... venait d’avancer son pieu contre son visage. Elle eut d’abord l’odeur. Agréable parfum d’envie qui flottait et imprégnait déjà la pièce.
Puis ses doigts qui n’avaient pas lâché le jonc se trouvaient l’attirer vers ses lèvres. Elle en découvrait alors la texture. Les yeux fermés, elle aurait pu si elle ne l’avait pas vu, s’imaginer qu’il s’agissait de celle de son mari. Elle commença donc une petite série de bisous sur le gland qui flirtait avec ses lippes. Pour finalement laisser la tringle raide entrer dans sa bouche. Au moment où elle se laissait envahir par la queue, elle songea que pour la première fois de toute sa vie de femme mariée, elle trompait son Christophe. Le mot « salope » fit son petit bonhomme de chemin dans son esprit.
Mais celui-ci n’eut aucune incidence sur la pipe qu’elle s’évertuait à rendre la plus langoureuse possible. Et les doigts qui lui massaient les tempes démontraient combien sa caresse était appréciée. Marie-Anne se trouvait bientôt avec sur la bedaine, un Bernard conquérant. Il lui labourait le ventre, avec de longs ahanements significatifs. Mais ni lui ni elle n’étaient à l’aise sur le canapé. La position n’avait rien de confortable. Alors elle le repoussa sans violence. Puisqu’ils avaient commencé, autant que ce soit bien, bon. C’est sur la moquette du salon, devant la cheminée et son feu, que Bernard la reçut sur la panse.
Cette fois, c’était elle qui le chevauchait. Elle s’était allongée sur lui et tout son corps était en contact ...
... avec celui de l’homme. C’était fascinant de la sentir chaude, enfiévrée, qui remuait des fesses pour qu’il reste bien au fond de sa chatte. Il avait mis ses bras en croix, lui indiquant de cette manière qu’elle pouvait disposer de lui comme elle l’entendait. Alors, après un grand moment à gesticuler sur la bite tendue, elle se redressa, gardant seulement appui des deux mains sur le poitrail de Bernard. Elle continuait toujours son long combat. L’invité se retenait, ne voulant rien lâcher, s’évertuant à retenir cette envie qui montait.
Le couple qui s’appariait là dans la seule lumière des flammes ne remarqua pas une autre ombre plus grande qui dans l’encadrement de la porte suivait leurs ébats avec une sorte de sourire figé sur les lèvres. Enfin, Marie-Anne avait osé, enfin elle avait fini par craquer. Lentement, comme pour ne déranger personne, la fine silhouette recula d’un pas. Sans pour autant partir, la forme qui surveillait ne quittait plus des yeux le spectacle de ces deux-là qui s’envoyaient en l’air avec fougue. Du reste, les soupirs de la maitresse des lieux étaient terriblement érotiques.
Alors l’autre glissait sa patte au milieu de son corps et les caresses du voyeur accompagnaient l’orgasme de la brune. L’ombre suivit encore longtemps les ébats des deux amants. Soupirant sans doute autant que le couple. Le spectre qui regardait jouissait très fortement également. Puis alors que Marie-Anne reprenait en bouche le pipeau fatigué, la silhouette qui venait de ...