1. Terre des hommes (4)


    Datte: 22/10/2020, Catégories: Erotique, Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... trouvèrent, il était trop tard pour reculer. Adviendrait ce que pourrait. Une amitié vieille de dizaines d’années risquait bien de faire les frais de ce baiser.
    
    Le premier souffle coupé, elle tentait de reculer. Mais l’invité la tenait par la taille et sa tentative de fuite fut vaine. En avait-elle vraiment plus envie que cela ? Pas certaine qu’elle ne se mente pas. Ce pâlot avait un goût de « reviens-y » et l’ami de Christophe n’avait pas l’intention d’abandonner. Elle se laissa donc faire à nouveau et les sensations devenaient plus profondes. Merde, bien que consciente de faire une énorme erreur, elle en découvrait pourtant une délicate jubilation. Pourquoi Christophe les avait-il laissés seuls aussi ?
    
    Et les mains de Bernard ne restaient pas inactives. Trop heureux de cette bonne aubaine il caressait déjà la nuque de la brune. Ses doigts glissaient vers le dos à la recherche de ce qui tenait la robe fermée sur le cou. Quand il trouva la fermeture éclair, le bruit du zip parut incongru dans ce silence juste entrecoupé de soupirs. Marie-Anne se laissait embrasser, comme si c’était chose normale que de céder aux avances de ce… de cet homme. Qu’il soit l’ami de son mari n’était plus un handicap.
    
    Elle frissonna quand la robe glissa de ses épaules pour tomber en corolle sur ses chevilles. En soutien-gorge et culotte devant de type, elle était en transe, humide, mouillée, trempée. Les sens exacerbés par une situation hors norme, elle ne se rendit compte que trop tard ...
    ... que sa culotte recevait la visite de la patte de Bernard. Elle n’avait ni la force ni l’envie surtout, de la repousser. Son corps, son ventre tout son être attendait cette avancée significative des doigts. Elle se laissa fléchir sur ses genoux, comme pour faciliter l’accès à cette paluche qui connaissait son affaire.
    
    Bernard ne réagissait plus qu’au feeling. Il avançait sans mesurer les enchainements de ses actes. La gifle, si elle lui en donnait une, lui garderait le souvenir de cette chatte sur laquelle ses doigts se frottaient. Les bouches des deux ne cessaient plus de se rejoindre. Et la poitrine de la femme était plaquée contre le chandail de l’invité. Elle se moquait bien désormais du bruit possiblement entendu par son mari. Il avait ramené ce type, eh bien ! Christophe devrait en assumer les conséquences. Cette fois, l’invité savait qu’elle avait envie de faire l’amour ! Comment aurait-elle pu cacher cette pluie qui coulait de son sexe ?
    
    — oooOOooo —
    
    Quand s’était-il dévêtu ? Aucune idée ! Marie-Anne avait été bien trop emportée par cette volupté soudaine que lui martelaient ses envies. Elle ne le comprit que lorsque sa main rencontra la bite. Elle était tendue et n’avait rien à envier à celle de son mari. Mais l’heure n’était plus aux considérations de ce genre ni aux comparaisons hasardeuses. Bernard venait de la pousser sur le canapé. Elle s’assit de nouveau et sa tête se trouvait juste à la hauteur idéale. D’autant que dans un geste souple du bassin, le mec ...
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