Pas vu, pas pris...
Datte: 22/04/2018,
Catégories:
fh,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
Oral
policier,
sorcelleri,
Auteur: Divine, Source: Revebebe
... !
— Excuse-moi, j’arrive un peu tard et… je dérange pas, au moins ? s’enquit Thomas.
— Heu… non !
— Tu te rappelais pas que je devais passer, constata-t-il, incrédule.
— Mais si ! D’ailleurs, je t’attendais, mentis-je avec aplomb. Entre !
Thomas hésitait à me faire la bise, ne sachant pas s’il devait plutôt m’embrasser. Je ne l’aidai pas. Il se pencha finalement vers moi, pour un résultat mitigé. Tout aussi décontenancée que lui, je m’en voulais un peu de ne pas être plus chaleureuse. Après tout, le pauvre était en droit d’être dépité ; la dernière fois qu’on s’était vu, j’étais nettement plus démonstrative.
Au moment où il franchissait le seuil, un mouvement de l’autre côté de la rue attira mon attention. Ma voisine d’en face, en planque derrière sa fenêtre, ne loupait rien de la scène. Cette veuve décrépie était aussi indiscrète que sa nièce, Clotilde, la pétasse rousse prof d’Anglais. Lançant un regard noir à la vieille femme, je refermai aussitôt ma porte.
Thomas avait posé son casque et son sac, accroché son blouson.
— Voilà, et bien… c’est chez moi, commençai-je, comme si ça n’allait pas de soi.
Ne me lâchant pas des yeux, il s’était rapproché avant de prendre mes mains dans les siennes.
— T’imagines pas à quel point j’ai espéré ce moment !
On courait droit à la catastrophe ! La présence enveloppante de l’étudiant, tout proche de moi, éveillait un démon au creux de ma fourche, me rappelant mes faiblesses du week-end. Moi qui croyais ne ...
... pouvoir plus rien éprouver, après ma déconfiture avec Marc…
Je m’esquivai en direction du sofa, ne laissant pas mon Roméo tirer avantage de cet état second. Dédaignant le fauteuil que je lui proposais, Thomas s’installa avec moi dans le canapé. Aussitôt, il commença un discours fleuve sur les sentiments qu’il éprouvait à mon égard. Je pensais à toutes les esquives possibles, dire que je n’étais pas bien, me lever pour lui préparer quelque chose à manger ou à boire…
Puis, soudain, je ne pensai plus. Je sus ! C’était moi, qui avais faim ! L’instinct de prédation me fit saliver. La nourriture était là, tendre à souhait, prête à être consommée !
Coupant court, j’enjambai Thomas, m’asseyant à califourchon sur lui. Interrompu net au beau milieu d’une phrase, il se figea de stupeur. Je me jetai sur lui, l’embrassant sur le visage, le front, les joues, tout en défaisant la boucle de son ceinturon. Une ferveur extatique m’avait envahie, je me sentais des envies cannibales. Tandis que je plaquais ma bouche à son cou, là ou pulse l’énergie vitale de la jugulaire, une pensée horrifiante me traversa l’esprit : mordre dans la chair offerte, plonger mes dents dans la chaleur de cette gorge, la fouailler de mes incisives jusqu’à ce que le sang gicle entre mes lèvres…
Nausée brutale. Non ! Ce n’était pas d’une frénésie de meurtre, dont mon corps avait envie. Ce n’était pas ce liquide-là, que je voulais sentir couler dans ma bouche. Je rampai hors du canapé, m’accroupissant entre ses ...