Pas vu, pas pris...
Datte: 22/04/2018,
Catégories:
fh,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
Oral
policier,
sorcelleri,
Auteur: Divine, Source: Revebebe
... oOo--
Fred Nollier contemplait la valise couleur saumon posée sur le matelas. La présence de la Delsey, ouverte et vide, avait quelque chose d’incongru, de menaçant. Le bagage sentait encore le neuf ; en dehors de quelques rares week-ends à la campagne, le policier ne quittait que rarement la région parisienne.
Sophie le lui avait assez reproché. Elle lui avait proposé plusieurs séjours, loin, en amoureux. Toujours en vain. Quand ils ne se retrouvaient pas chez elle, Fred se contentait de la baiser là, dans cet appart glauque, sentant le renfermé. Sur la fin, ils avaient fait ça dehors, dans des lieux publics, au risque de briser la carrière de Fred ou celle de l’enseignante. Plus d’une fois, ils avaient failli se faire surprendre. Excité par la soumission de sa jeune amante, le policier n’avait eu de cesse de repousser les limites, explorant avec elle de nouveaux jeux pervers… jusqu’à aller trop loin.
Il n’avait eu aucun mal à retrouver Sophie. Une recherche rapide lui avait permis de la localiser à Lancroix, gros bourg des Pyrénées. Ainsi, elle était partie aussi loin que possible de Paris. Et de lui. Quand il avait tenté de la retenir, elle n’avait rien voulu savoir. Il lui avait trop souvent fait le coup des regrets.
Et maintenant, que s’apprêtait-il à faire ? Plus d’un an après, qu’espérait-il, que cherchait-il vraiment ?
— Juste partir en vacances, me changer les idées… marmonna le flic, les yeux dans le vide.
Tel un automate, il commença à enfourner ...
... des affaires dans la valise. Au fond de son crâne, une voix empoisonnée murmurait sans cesse :
— Si tu le veux, elle sera de nouveau à toi !.
-- oOo--
Les heures avaient passé, puis les jours. Tout ce temps s’était écoulé dans une sorte de brume morose, sans que je m’en aperçoive vraiment.
Le mystère entourant Marc restait entier. Il m’avait simplement repoussée avec un conte à dormir debout. Je regrettais amèrement de m’être rendue chez lui ; cela n’avait fait qu’empirer la situation. J’avais décidé de ne plus le rappeler, n’ayant plus rien à faire avec lui. J’essayais de ne même plus penser au pompier, ce qui était impossible.
Je regardais la télé sans vraiment la voir, affalée devant un documentaire insipide que je n’avais pas la tête à suivre, quand on frappa à ma porte. La poisse ! Aucune envie d’ouvrir… Je fis ce que je fais toujours : je me recoiffai à la hâte, vérifiai mon apparence dans la glace, puis, un sourire collé au visage, me dirigeai vers la porte. C’est tout moi, ça. Incapable de laisser un importun dehors, s’il peut se douter que je suis là !
Une silhouette familière se détachait sur le fond sombre de la nuit. L’espoir emballa mon cœur.
— Salut, fit une voix qui n’était pas celle de Marc.
Qui était-ce ? J’ouvris la porte en grand, essayant de distinguer les traits de mon visiteur. Surprise ! Sac au dos, un casque à la main, un motard me faisait face.
— Thomas ?
Je me rappelai brusquement que l’on était samedi soir. Mince, déjà ...