Pas vu, pas pris...
Datte: 22/04/2018,
Catégories:
fh,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
Oral
policier,
sorcelleri,
Auteur: Divine, Source: Revebebe
... ennuis, m’a-t-il dit. Avec le père de Manon. Et avec la police.
— Mmmh…
— Tu sauves par miracle deux filles, avec qui tu entames des liaisons sérieuses. Quelques mois après, chacune décède dans les circonstances exactes où elle aurait dû périr. Comment tu expliques ça, toi ?
— Tu crois quoi, Sophie… ? Que je les ai tuées ?
— Ma seule conclusion, c’est qu’à chaque fois qu’une fille échappe à la mort et te tombe dans les bras, elle y passe tragiquement. Plutôt étrange, non ! Ça fait pas un peu gros, comme coïncidence ?
Marc fixait le mur sans rien dire, le regard douloureux. J’eus un peu honte d’y être allé aussi fort. De quel droit lui jetais-je son passé au visage, l’accusant d’être responsable, au moins en partie, de ces deux tragédies ? Je réalisai seulement à quel point j’étais tendue, agressive. Au moment de me pencher vers lui pour le réconforter, il finit par répondre.
— Oui, c’est gros. Tellement gros que les flics n’ont pas hésité à me charger. Rien, jamais, ne leur a permis de prouver que j’avais tué Laure ou Manon, tu entends !
— Ok, mais…
— Maintenant que tu as mené ta propre enquête, tu es peut-être persuadée du contraire ?
— Je ne sais pas, Marc, soupirais-je, décontenancée.
Et c’était vrai. Tellement de choses me troublaient, il y avait tant de questions sans réponses que je ne savais plus quoi penser. Je le regardais à la dérobée ; absorbé par ses souvenirs, les yeux baissés, Marc tournait lentement la cuillère dans sa tasse. Cet homme n’avait ...
... rien d’un coupable. Il avait pourtant un secret, c’était évident. Aussi évident que son souhait de le garder pour lui. Seul un électrochoc pouvait le forcer à parler.
— Je me pose une question, Marc. Si je sortais avec toi, est-ce que je finirais forcément carbonisée ?
Le pompier me jeta un regard confus. J’étais tombée juste… Frissons.
— Tu ne devrais pas plaisanter avec ce que tu ne connais pas, prévint-il.
— Qui te dit que je plaisante ? J’ai réellement envie qu’on sorte ensemble, fis-je, me levant soudain et m’approchant de lui.
— Et si quelque chose qui me dépasse risquait de s’en prendre à toi ? demanda-t-il.
— Tu n’auras qu’à me protéger, éludai-je, en plongeant mes doigts dans ses boucles épaisses.
J’attirai sa tête contre mon buste, ignorant ses mises en garde. À son contact, la même chaleur étrange, la même langueur fébrile m’envahit. Je désirais cet homme, j’éprouvais une exigence impérieuse, plus forte que toute logique, de le sentir en moi. Tout comme Thomas, le week-end dernier.
— Attends… Sophie ! Non !
— Tais-toi, dis-je dans un souffle, avant de me pencher vers lui.
Je soudai mes lèvres aux siennes. Marc tenta de résister, puis céda, répondant à mon baiser. Il se leva, sans rompre notre étreinte, et je sentis soudain ses mains prendre possession de mon corps. J’éprouvais une joie sauvage. Nous nous dirigions au jugé vers son canapé-lit, dans lequel nous nous effondrâmes. Tandis qu’il me déshabillait, j’arrachais ses vêtements. Ondulant ...