Pas vu, pas pris...
Datte: 22/04/2018,
Catégories:
fh,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
Oral
policier,
sorcelleri,
Auteur: Divine, Source: Revebebe
... s’amenuiser dans le hall de l’immeuble l’écho des pas pressés de l’enseignante.
-- oOo--
— Qu’est-ce qui vous a pris ? J’ai bien cru que vous alliez nous le buter, ce témoin !
Fred ne répondait pas. Il était assis dans un grand bureau rempli de plantes vertes, regardant un point au mur, un mètre au-dessus du crâne du patron.
— Cette affaire me fout les boules… finit-il par lâcher.
— Je vous la retire, Nollier. Désormais, ce sera Francescini qui enquêtera.
— Mais je…
— Depuis combien de temps n’avez-vous pas pris de congés ? Un an ? Plus ?
— Francescini n’a pas…
— Partez quelques semaines, mettez-vous au vert, loin de Paris, faites redescendre la pression.
— Non ! Je…
— C’est un ordre, Nollier ! Vous n’assurez plus, vous perdez vos moyens ! Si c’est pas assez clair pour vous, je peux consigner ce que je viens de voir dans un rapport. Un séjour en psychiatrie vous ferait peut-être du bien…
Fred Nollier se tassa dans son siège. L’Inspection Générale n’attendait que ça pour le foutre à la porte. Trop de casseroles au cul, trop de violences pour lesquelles on l’avait épinglé. Et le grand patron le savait…
— Ça serait sûrement la meilleure chose à faire, ajouta le chef de la police. Avant que vous ne fassiez la connerie de trop.
— Ok, c’est bon. Je vais les prendre, ces vacances.
Soulagé de s’en tirer à bon compte, il se leva, n’attendant pas qu’on le congédie. Il avait la main sur la poignée de la porte quand l’autre l’interpella une dernière ...
... fois.
— Nollier !
— Oui, patron ?
— Je vous conseille de vous ressaisir. C’est votre dernière chance…
Les épaules du policier s’affaissèrent. Il sortit sans un mot.
-- oOo--
Tandis que Marc s’affairait au-dessus du petit plan de travail, nous préparant un thé au jasmin, je regardais autour de moi avec curiosité. Ainsi, c’était donc à cela que ressemblait l’appartement d’un pompier-bibliothécaire… Une série d’étagères murales supportant tant bien que mal des rangées de livres trop lourdes, tandis que, de-ci de-là, quelques plantes mettaient une touche de verdure dans cet environnement un peu froid, typiquement masculin.
Au mur, des photos. Marc en tenue de pompier, à l’entraînement. Marc devant son camion, avec des collègues rigolards. Finalement, deux clichés attirèrent mon attention. Sur l’un posait une jolie blonde, l’air quelque peu timide. L’autre montrait une rousse éclatante, aux magnifiques yeux verts. Manon et… comment déjà ? Laure !
— Et voilà, fit Marc, déposant sur la petite table basse un plateau fumant, avant de s’asseoir face à moi.
Il disposa les tasses avec habileté, servant le thé avant d’ouvrir un paquet de gâteaux secs. J’attaquais bille en tête, avant de faiblir.
— Pourquoi ne m’as-tu pas parlé de Laure ?
— Laure ?
— Oui ! Tu sais, l’autre fille dont tu étais amoureux et qui, elle aussi, a eu un… accident.
— Je vois. Tu t’intéresses de près à ma vie. C’est Thomas, qui t’as raconté ça ?
— Ce qui est arrivé à Laure t’a valu de gros ...