1. Des achats qui changent tout


    Datte: 19/10/2020, Catégories: ffh, fagée, jeunes, Collègues / Travail magasin, essayage, caférestau, amour, BDSM / Fétichisme nopéné, Auteur: P-hpassage, Source: Revebebe

    ... de la cabine d’essayage. Les attaches des chevilles et des genoux sont fines, les cuisses pleines, les hanches un peu fortes ; mais après tout, elle n’a plus vingt ans.
    
    « Pourrais-je plaire à un homme avec cette jupe ? se demande-t-elle. Pourrais-je plaire au boss ? »
    
    Puis les deux femmes parcourent le rayon des chaussures. Après bien des palabres, Nicole cède devant une superbe paire d’escarpins noirs aux talons effilés et une paire de botte à talons aiguille, très chics, la vendeuse l’ayant bien conseillée de porter son choix sur une cambrure lui permettant de marcher sans souffrir.
    
    — Nicole, vous devriez garder les escarpins aux pieds : ils vous donnent une jolie démarche. Et mettez la jupe droite.
    
    Elle cède encore une fois, finalement ravie de ses achats. Bizarrement, elle se sent épiée. Lorsqu’un regard se fixe sur elles, les femmes le ressentent toujours. Pivotant sur ses escarpins, les bras ballants, elle découvre son boss derrière le rayon juxtaposant le sien. Il approche, un large sourire aux lèvres.
    
    — Monsieur Picard… que faites-vous là ?
    — Nicole, bonsoir. Quelle bonne surprise ! Vous êtes ravissante.
    — Euh… merci, mais…
    — J’espère vous voir dans cette tenue lundi matin.
    
    Avant que Nicole ne puisse réagir, Eléanore s’approche, le sourire malicieux.
    
    — Bonsoir, Monsieur Picard.
    — Eléanore, vous aussi vous renouvelez votre garde-robe ? Est-ce vous qui avez conseillé à Nicole de s’habiller enfin comme une vraie femme ? dit-il en insistant sur ...
    ... le mot "vraie". Elle a de bien jolies jambes ; dommage qu’elle les ait si longtemps cachées…
    
    Nicole rougit, une bouffée de chaleur lui monte au visage.« Une vraie femme… Il veut me voir en "vraie femme" ! »
    
    — Eh bien, nous nous conseillons mutuellement, répond Eléanore. Excusez-nous, nous n’avons pas terminé ; il reste le rayon lingerie à parcourir.
    — Excellente idée. Si je peux me permettre, blanc, le porte-jarretelles. Blanc, c’est bien plus chic que le noir… Couleur chair, les bas ; et beige aussi, j’aime bien, dit-il malicieusement.
    — Nous ferons comme vous le désirez, réplique Eléanore en riant aux éclats.
    
    Nicole n’en revient pas. Son boss et la stagiaire discutent maintenant comme si elle n’existait pas. Pas vraiment en fait, car le boss, tout en parlant, ne quitte pas ses jambes des yeux.« Il me regarde ; il me regarde, comme jamais il ne m’a regardée. Et il suggère d’acheter un porte-jarretelles ! »
    
    — À lundi, dit-il en fixant du regard les yeux de Nicole ; à lundi, et… heureux de voir que vous avez décidé de vous montrer à votre avantage. Ravissant ; vraiment ravissant, dit-il en s’éloignant.
    
    Nicole ne peut plus bouger, les muscles du corps tendus comme un arc, la respiration bloquée.
    
    — Il m’a regardée, il a… regardé mes jambes, mes hanches, mon corps ; il… il s’est intéressé à moi ! pense-t-elle tout haut.
    — Eh bien oui, Nicole, vous lui plaisez. Je l’ai vu faire, le regard braqué sur vos cuisses… J’ai bien fait de vous faire choisir une jupe ...
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