54.9 Un beau mâle brun et très très chaud.
Datte: 12/10/2020,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
Auteur: Fab75du31, Source: Hds
... encore humide, de sa transpiration, de quelques traces de jus essuyées à la va vite : envie de passer ma langue sur ce torse où les petits poils repoussent, délicieuse pilosité si masculine, si apaisante. Si délicieusement odorante, à présent.
Le bogoss s’en va fumer à la fenêtre ; ma peau brûle encore de la chaleur de la sienne, mes narines bouillonnent encore de son odeur, mon corps vibre encore de l’écho du plaisir intense qu’il vient de m’offrir. Je le regarde, de dos, appuyé au montant de l’embrasure, sa nudité partiellement dissimulée par les rideaux chatouillés par les caprices du vent d’Autan ; je le regarde et je le trouve tout simplement beau à m’en donner les larmes.
Plus je le regarde, plus je me sens envahi par l’envie de le câliner, de le couvrir de bisous. Envie brûlante, irrépressible. Alors, je me lève à mon tour, je m’approche de lui et, caché par le rideau, j’entreprends de lui caresser les épaules et de poser quelques bisous légers.
« Tu fais quoi ? » je l’entends me lancer entre deux taffes, le regard perdu dans la rue.
« Rien… j’ai juste envie de sentir ta peau, tes cheveux, de te caresser, de te faire des bisous… » je me lâche.
« Alors, t’es content ? » il se moque.
« Grave ! ».
« Je ne suis pas un labrador… ».
« T’es mon Jérém… tu comptes tellement pour moi… » je lui chuchote à l’oreille tout en continuant à lui faire des bisous légers derrière le cou.
« Arrête Nico, arrête… ça chatouille… » tente de se dégager le ...
... bogoss.
Pourtant, même s’il dit d’arrêter, même s’il se démène, au final mon Jérém se laisse faire, tout en rigolant.
Dans la précipitation de ses gestes, sa cigarette finit par lui échapper des doigts, elle tombe dans le vide.
« Merde… » s’inquiète le bogoss tout en se penchant par-dessus le rebord, instantanément saisi par un sursaut de surprise ; et là, l’air amusé, canaille, adorable fripon, les yeux toujours rivés dans la rue, je l’entends annoncer « elle a failli tomber sur la tête d’une mémé ! ».
« Désolé… » je tente de m’excuser, tout en rigolant.
Le bogoss se relève aussitôt ; et lorsqu’il se retourne, Jérém est déjà passé du mode « fripouille » au mode « mâle baiseur ».
J’ai tout juste le temps de capter son regard empli d’un sourire et d’une étincelle ô combien lubriques ; déjà ses mains m’attrapent, me saisissent, me retournent ; sans presque m’en rendre compte, je me retrouve allongé sur le lit, sur le ventre, maîtrisé par le poids et la présence musclée du bogoss complètement étalé sur moi, sa queue insistante et pressée cherchant à nouveau à s’enfoncer entre mes fesses. Mon bobrun bande dur à nouveau, sacré jeune étalon.
Je regarde les grands chiffres rouges de mon radio-réveil sur la table de nuit, elles affichent 18 h 02 ; mon bobrun doit le voir comme moi, nous regardons dans la même direction ; ses gestes ont d’ailleurs un je-ne-sais-quoi d’hâtif et d’impératif que, pour le coup, je ne sais pas si je dois l’attribuer à sa fougue ou à l’heure qui ...