54.9 Un beau mâle brun et très très chaud.
Datte: 12/10/2020,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
Auteur: Fab75du31, Source: Hds
... seconde que mon regard reste aimanté sur lui.
PUTAAAIN !!!!!!!! Mais pourquoi ce mec est si parfait, pourquoi c’est en même temps si bon et si douloureux de le regarder ? Pourquoi dès que je pose mes yeux sur lui, dans mon ventre se déchaîne une réaction qui ressemble à celle d’un tambour de lave-linge en mode essorage ?
La réponse est là aussi bien connue, pourtant bouleversante à chaque fois que je me la donne : ce mec est juste la perfection. Et c’est finalement là, l’essence même du bogoss, le pouvoir de provoquer tout ça à la fois, et même davantage, à chaque fois, à chaque nouvelle vision, comme si chacune d’elles était encore plus intense que la précédente.
Et le sourire qu’il me balance, chaud, charmant, lumineux, est le coup de grâce pour me faire disjoncter.
Le bogoss me regarde et se marre ; dans sa main, il tient son téléphone.
« Alors, tu t’impatientais ? » je l’entends se moquer de mon sms ; pendant que, sans attendre que je l’y invite, de plus en plus à l’aise chez moi, il monte la dernière marche, il passe devant moi et il franchit le seuil de la maison.
Putain, qu’est-ce qu’il sent bon ; et putain, qu’est-ce que j’ai envie de lui. Si je m’impatientais ? Ma réponse non plus viendra pas avec des mots, mais avec des actes.
Je pousse la porte, je l’attrape par les biceps, ces biceps tatoués et musclés qui me remplissent les mains de sa puissance de mec ; je l’attrape et je le colle au mur ; je m’élance vers lui ; dans la précipitation, je ...
... cogne le front contre la visière de sa casquette ; je recule d’un bond ; il rigole, je rigole.
J’ai un peu mal mais je reviens illico à la charge, je tourne un peu plus sa casquette sur le côté, je l’embrasse ; j’y vais direct, je pose mes lèvres sur les siennes, je l’embrasse fougueusement, instamment, longuement ; mes mains se faufilent de part et d’autre de son cou puissant, s’enfoncent dans ses cheveux bruns, caressent sa nuque, ses oreilles ; ma précipitation est telle que la casquette finit par voler par terre. Tant pis pour la casquette de petit con, car en son absence mes mains ont plus de latitude pour caresser la crinière brune et douce de mon bomâle.
Oui, je l’embrasse, comme un fou, affamé, insatiable ; et même si au départ ses lèvres restent immobiles, le bogoss se laisse faire quand-même, et c’est un bonheur total ; un bonheur qui est encore décuplé lorsque ses lèvres s’ouvrent enfin et que sa langue vient engager un nouvel duel musclé, mais pas moins sensuel, avec la mienne ; lorsque ses mains se posent à leur tour sur mes épaules, et que ses doigts caressent le bas de ma nuque.
C’est intense, puissant, incroyable ; je ne pourrais pas dire combien de temps cela a duré : un baiser de mon bobrun m’arrache du présent pour m’emporter dans une dimension où plus rien n’existe, et surtout pas le temps ; je ferme les yeux et plus rien n’a de sens, à part sa proximité, tactile, olfactive, cette douceur, cette tendresse, le bonheur d’être enfin si bien avec lui. Sa ...