54.9 Un beau mâle brun et très très chaud.
Datte: 12/10/2020,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
Auteur: Fab75du31, Source: Hds
... puissant, bercé par sa respiration apaisée ; avec ses tatouages, notamment le dernier, ce motif tribal qui part de son oreille, descend le long de son cou, glisse sur son épaule et descend le long de son biceps : sa nudité est d’une beauté aveuglante, à donner envie de pleurer.
J’ai envie de tout avec lui, de recommencer à faire l’amour, de partager une bière, de parler ; mais je décide de le laisser dormir, il en a besoin, et il est si beau quand il fait dodo.
Je sens la fatigue et le bonheur de mon corps et de mon esprit s’unir et se présenter à moi dans une seule et unique envie ; celle de le prendre doucement dans mes bras.
Je pose nos bières sur mon bureau et je m’allonge sur le lit à côté de lui ; je me tourne sur le flanc, calé contre son biceps, je pose mon visage sur son épaule. J’ai envie de m’abandonner contre lui, de tenir mon bobrun dans les bras, mais j’ai peur de m’assoupir à nouveau. Si seulement je savais à quelle heure il reprend son taf… j’ai tellement envie de m’assoupir en le serrant dans les bras.
Mais je dois veiller sur son sommeil : je vais le laisser dormir pendant une demi-heure, puis je vais le réveiller ; je ne peux pas le mettre encore en retard, il serait véner : je programme le réveil pour 17h30.
J’ai tout juste le temps de me caler contre lui que le bogoss émerge en sursaut, comme s’il se sentait entravé et qu’il voulait se dégager. Très vite, il se rend compte qu’il est en sécurité, qu’il est bien, dans mes bras ; il ...
... s’inquiète pour autre chose, il balance, la voix lente, pâteuse :
« Je ne dois pas dormir, je vais encore être en retard… ».
« Tu reprends à quelle heure ? » je lui chuchote doucement.
« 18 heures, je crois… » je l’entends marmonner.
« Dors tranquille, Jérém… j’ai mis un réveil ce coup-ci… » je le rassure.
« Ok » fait le bogoss, en replongeant aussitôt dans ce sommeil que son corps lui demande avec insistance ; en s’endormant, mon bobrun se tourne sur le flanc, comme une invitation à le serrer contre moi. Je ne me fais pas prier, mes bras l’enlacent, je cale mon corps contre le sien. À cet instant précis, je suis le gars le plus heureux de l’univers.
Le vent d’Autan fait bouger le rideau, mouvement régulier qui fait varier la luminosité dans la chambre, passant du plein jour à la pénombre ; les rafales soulagent la chaleur de la pièce, caressent nos corps enlacés.
Je ferme les yeux et j’écoute la symphonie de mon bonheur : le bruit du rideau caressé par le vent ; le bruit de la respiration apaisée de mon bobrun ; les battements de son cœur ; les bruits de la circulation dans la rue qui remontent comme amortis, lointains ; j’écoute la mélodie de l’après-midi d’été, je l’écoute en train d’avancer, tout comme mon bonheur avec mon bobrun. Ça avance, et ça avance bien.
Mon Jérém dans les bras, je m’enivre de la douceur tiède, parfumée et rassurante de sa peau : ainsi, plongé dans cet univers de bonheur masculin, je m’assoupis à mon tour.
J’émerge bien avant le ...