54.9 Un beau mâle brun et très très chaud.
Datte: 12/10/2020,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
Auteur: Fab75du31, Source: Hds
... mec qui assume ce qui vient de se passer ; un garçon heureux, qui ressent enfin le bonheur d’être en accord avec lui-même.
Le bonheur c’est quand ce qu’on dit, ce qu’on pense et ce qu’on fait, c’est la même chose, quand nos actes sont en accord avec le plus profond de nous même ; Jérém assume de plus en plus ses envies ; et même si nous n’en sommes toujours pas au stade de mettre des mots sur ce qui se passe entre nous depuis une semaine, je me dis que nous sommes bien engagés sur la route du bonheur. Tant de verrous semblent avoir sauté dans sa tête, en si peu de temps !
« Vas-y monte… » je suis heureux de lui répondre ; tout comme je le suis d’enchaîner « tu veux boire quelque chose ? ».
Ou de l’entendre me répondre :
« Un truc frais… s’il te plaît… ».
Le bogoss ramasse ses affaires et monte les escaliers, à poil. C’est beau.
Seul dans ma cuisine, je prends quelques secondes pour savourer le bonheur qui est le mien à cet instant précis. Notre complicité grandit et elle déborde au-delà du domaine sexuel et même sensuel ; nous sommes amants, et nous devenons potes ; nous sommes de plus en plus à l’aise, l’un envers l’autre, dans les gestes, les mots, les regards, les sourires.
Je suis tellement content d’avoir résisté aux « avances », plutôt des provocations en réalité, de Julien. Il ne se serait rien passé, car le jeune loup à poil doré voulait juste s’amuser, me chauffer : ce n’était qu’un jeu pour lui… enfin, je pense… comment être sûr après tout, ...
... de que voulait vraiment Julien ? Quoi qu’il en soit, je m’en voudrais de ne pas avoir dit non, de m’être laissé entraîner, d’avoir été faible face au charme ravageur d’un autre bogoss que mon Jérém, l’homme de ma vie, celui qui m’apporte le seul bonheur dont j’ai vraiment besoin.
Je savoure le geste d’ouvrir le frigo, sensation de fraîcheur sur ma peau qui fait du bien, frissons des sens qui me fait sentir tellement vivant ; je savoure le geste d’attraper une bière, de prendre le chemin de ma chambre pour la lui apporter. Mon beau mâle brun s’est dépensé pour nous faire plaisir et il mérite du réconfort, avant de reprendre son taf : il est bien normal que je m’occupe de lui.
Je monte les escaliers quatre à quatre, impatient de le retrouver, de le regarder boire sa bière au goulot, fumer sa cigarette à la fenêtre, de gestes bien virils. La porte de ma chambre est entrouverte. Je n’arrive pas à croire que Jérém soit là, sur mon lit.
J’entre dans la chambre, plongée dans la pénombre : mon bobrun est bien là, la cigarette à la main, le briquet dans l’autre ; mais il n’est pas à la fenêtre, il n’est pas en train de fumer tout court : le bogoss est allongé sur mon lit, déjà assoupi. Il était tellement fatigué qu’il n’a pas pu atteindre la fenêtre, que l’appel du matelas a été plus fort que celui de la cigarette. C’est trop mignon.
Avec sa chaînette abandonnée à l’entrée de la vallée de ses pecs, cette vallée enfin peuplée par une pilosité (re)naissante ; avec son torse ...