1. À poil !


    Datte: 12/10/2020, Catégories: fh, Collègues / Travail forêt, pénétratio, Humour policier, aventure, nature, Auteur: Mirthrandir, Source: Revebebe

    ... douleur causée par nos multiples hématomes et écorchures, pas plus que nous ne nous formalisons de l’inconfort de notre lit de brindilles et de feuillages et de notre toit de ronces enchevêtrées.
    
    Ma main revient vers l’entrejambe de Geneviève, mes doigts se posent de part et d’autre de la fente humide, poussent sur les grandes lèvres et les font glisser l’une contre l’autre. Elle renverse son corps contre moi, imprime à son bassin de lents mouvements de va-et-vient pour accompagner mes caresses et se frotter à mon pénis tendu, tandis que je passe l’autre bras par-dessous ses épaules et que ma main atteint un sein pour le caresser. Nous maintenons ces mouvements quelques secondes, puis une de ses mains se pose sur la mienne, la presse davantage sur son sexe, et je glisse un doigt, puis deux dans la fente chaude et mouillée, cherchant le bourgeon. Geneviève accentue ses mouvements de hanches, m’incitant à accélérer le rythme de mes caresses sur son clitoris. Elle se soulève, glisse une main sous elle, s’empare de mon sexe tendu et le dirige vers le sien.
    
    Rapidement, presque violemment, elle le guide au plus profond de son intimité, et nous remuons de concert, tandis que mes mains s’activent toujours sur sa poitrine et son clitoris. Notre étreinte est intense, presque sauvage, nos souffles se font courts, rauques, bestiaux.
    
    Couverts de sueur, nous sentons monter les vagues du plaisir, et nous atteignons l’orgasme presque en même temps, en grognant comme des porcs en ...
    ... rut. Puis, après quelques mouvements plus lents, apaisants, nos corps s’écartent l’un de l’autre, rassasiés et fatigués.
    
    Au bout de quelques minutes, nous sentons à nouveau les assauts du froid. Nous nous serrons l’un contre l’autre, sous la grosse chemise à carreaux, et sombrons rapidement dans le sommeil.
    
    Nous nous éveillons alors que le jour s’est déjà bien levé. Geneviève n’émet aucun commentaire sur les événements de la nuit. Nous nous écartons pour satisfaire d’impérieux besoins naturels, puis reprenons notre marche épuisante. Une demi-heure plus tard, environ, nous retrouvons le chemin de terre. Après avoir vérifié que le 4x4 n’est pas dans le secteur, nous nous mettons en marche, choisissant une direction au hasard.
    
    Exténués et assoiffés, nous finissons par sortir du bois, là où le chemin forestier en croise un autre, plus large et goudronné. Nous n’avons pas le temps de nous interroger quant à la direction à prendre, car un bruit de moteur se fait entendre. Hâtivement, nous refluons sous le couvert des arbres et nous dissimulons, guettant la route avec un sentiment fait d’angoisse et d’espoir mêlés. Une camionnette des forces de l’ordre apparaît bientôt, au ralenti, et s’immobilise au carrefour. Des flics en descendent. Nous choisissons de nous montrer. Geneviève d’abord, parce que vêtue de la large chemise à carreaux, elle est presque présentable. Moi ensuite, timidement, car à poil devant les flics, je me sens au plus haut du ridicule.
    
    On nous entoure, on ...