1. un weekend inoubliable (1)


    Datte: 12/10/2020, Catégories: Hétéro Auteur: judoka135, Source: Xstory

    Tout a commencé ce vendredi 28 Juillet 2017. Le ciel était lourd, gris et pluvieux. Seuls les orages provoquaient, de temps à autre, des éclairs qui illuminaient le ciel.
    
    J’étais coincé chez moi, seul devant la télévision à attendre un miracle qui pourrait me sortir de cette lassitude qui s’était emparée de moi. Je faisais défiler les chaînes sans m’y attarder plus que nécessaire, juste pour faire passer le temps. Après une énième tentative pour trouver un film intéressant, je suis tombé sur le journal de 13 heures. La commentatrice annonçait des orages pour tout le week-end, suivis de lourdes rafales. Dépité par ces nouvelles, je décidai de me lever et d’aller me préparer à manger.
    
    J’ouvris le frigo, et devant le vide qui s’offrait à mes yeux je décidai de me réchauffer une pizza au four à micro-ondes. Douze minutes d’attente. Lassé par cette journée qui n’avançait pas, je m’allumai une cigarette et en tirai une bouffée qui s’échappa de ma bouche telle une balle tirée à bout portant. La deuxième bouffée fut plus calme. Les suivantes aussi. Quel temps de merde ! La pluie n’en finissait plus de tomber et avait, à force, formé des flaques d’eau qui se mélangeaient les unes aux autres pour former un ruisseau.
    
    Tout d’un coup, un cauchemar remplit mon esprit. Je me dépêchai d’aller à la cave en dévalant les marches d’un vieil escalier en chêne. Arrivé en bas, que vis-je ? Le sol était recouvert de cinq centimètres d’eau sur toute sa surface. J’ouvris vite la porte de ...
    ... la cave et allumai la lumière. Mes machines de la veille étaient restées branchées aux prises de courant. Je les retirai aussi vite que je pouvais le faire et les rangeai dans leurs boîtes respectives. J’espérais sincèrement que ma dernière réalisation en bois n’avait pas pris l’eau. Non, heureusement, elle était posée sur mon établi. Ni une, ni deux, j’appelai les pompiers pour leur demander de venir poser des sacs de sable devant mon allée pour empêcher l’eau d’entrer dans mon jardin et de finir par inonder mon sous-sol. Ces derniers m’ont répondu qu’ils étaient débordés et qu’ils ne pouvaient venir avant trois heures.
    
    Rageant, je raccrochai mon combiné et sortis dehors armé d’une pelle et d’une pioche. Arrivé devant mon allée, je commençai sans plus tarder à creuser une tranchée d’une bonne dizaine de centimètres pour permettre à l’eau de s’écouler le long du jardin et de finir dans le champ adjacent plutôt que dans ma cave. Mais ce travail m’avait épuisé, et de plus, étant sorti de chez moi sans veste, l’eau qui ricochait sous mes coups de pioche finissait sur moi, ce qui m’avait rendu tout crasseux.
    
    Je rentrai chez moi. J’entendis alors le four à micro-ondes qui sonnait une dernière fois. « Merde, ma pizza ! Tant pis, je la mangerai froide. » Pensai-je. J’enlevai mes bottes et montai prendre une douche avant de redescendre pour manger cette pizza toute froide.
    
    Cette journée m’avait rendu désagréable, énervé et grincheux. Je descendis à la cave pour essayer de ...
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