1. La main verte


    Datte: 09/10/2020, Catégories: fh, extracon, jardin, fdomine, Oral pénétratio, fsodo, extraconj, Auteur: Caroline, Source: Revebebe

    ... mon intérêt est ailleurs… D’ailleurs, ne semble-t-il pas, lui aussi, m’observer à la dérobée ?
    
    Mes nuits commencent à s’animer, souvent il me rejoint dans mes rêves, et nos ébats sont passionnés.
    
    Peu à peu, jour après jour, la fièvre qui m’anime au cours de ces nuits met de plus en plus de temps à s’estomper au matin, le spectacle acrobatique et aquatique des guêpiers me semble même s’éterniser tant je sais que son arrêt signale l’arrivée de Julien.
    
    Lorsqu’il arrive enfin, je me surprends à l’observer et à imaginer ses mains sur mon corps. Ma foi, tant que ces pensées restent cloisonnées dans mon esprit, quel mal y a-t-il à cela ?
    
    Je peux bien continuer à voir ses muscles saillants se bander, luisant de sueur sous le soleil de plomb alors qu’il travaille cette terre aride et rougeâtre qui, peu à peu, dépose une pellicule saumonée sur sa peau. Alors que l’idée même de traverser mon jardin m’épuise, il s’évertue, infatigable, à rendre cette terre fertile et verdoyante.
    
    Les jours passent ainsi, sans que je ne saisisse de prime abord dans quelle impasse je m’engage. Et ça n’est que trop tard qu’un jour je réalise que mes rêves ne sauraient plus longtemps satisfaire mon irrépressible attrait pour cet homme que je trouve désormais si séduisant.
    
    Qu’on ne se méprenne pas, je ne me considère ni comme une nymphomane, ni même comme quelqu’un qui jouit d’une inextinguible soif de sexe, j’aurais même tendance à penser que les relations charnelles ne m’attirent plus ...
    ... guère.
    
    Cependant, j’ai trop longtemps laissé mon esprit vagabonder en compagnie de Julien, j’en arrive presque à me demander si je n’ai pas déjà fait l’amour avec lui tant j’ai, maintes et maintes fois, accompli tant de choses avec lui dans mes rêves.
    
    Mon tempérament m’incline à déjouer ce qui m’apparaît dès lors comme une fatalité. Je tente donc de ne plus y songer, de rayer de mon esprit ce corps d’ébène finement ciselé.
    
    Désespérée, j’essaie même de renouer des discussions corporelles avec mon homme, mais en vain. Ces échanges nous jettent à la figure le marasme dans lequel nous nous sommes embourbés, la routine sempiternelle de nos ébats. Morosité absolue.
    
    La décision est prise, et Julien en fera les frais !
    
    Un matin, je reprends donc ma place sur mon rocking-chair, vêtue d’un débardeur et d’une petite jupe, mais contrairement aux autres jours, j’ai « omis » mon maillot de bain. Julien s’affaire au jardin, me matant régulièrement comme il a pris l’habitude de le faire depuis quelques mois.
    
    Allongée ainsi, l’observant à travers mes lunettes de soleil, je le regarde à la dérobée alors que les effluves florales envahissantes que les premières pluies ont exhalé saisissent mes sens. Je l’inspecte et affermis ma décision. Me sentant sûre de moi et de mon désir, je le hèle :
    
    — Julien, il faudrait que tu t’occupes de ce parterre-ci, ce matin.
    
    Ce faisant, je lui montre un parterre de berterias situé à quelques mètres devant moi, qui longe la terrasse.
    
    — Oui, ...
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