1. La main verte


    Datte: 09/10/2020, Catégories: fh, extracon, jardin, fdomine, Oral pénétratio, fsodo, extraconj, Auteur: Caroline, Source: Revebebe

    L’Afrique, continent qui m’est parfaitement inconnu, et dont mon mari me parle depuis tant d’années, son travail l’amenant à y passer de nombreux séjours… C’est un peu perdue, et pas trop sûre de savoir ce que je viens y faire que j’y débarque juste avant la saison chaude, pour le rejoindre maintenant qu’il y est affecté pour un séjour de quelques années.
    
    Grande maison sans charme particulier, mais vaste et confortable, un grand jardin, la piscine joliment intégrée, après quelques jours, je me dis que, ma foi, à défaut de partager la passion de mon mari, je vais au moins passer quelques temps sans désagréments, ce qui est déjà fort appréciable.
    
    Je prends vite l’habitude de commencer la journée par une bronzette tranquille dans mon jardin, le matin est à peu près la seule période de la journée où rester dehors au soleil n’est pas suicidaire… Allongée sur mon rocking-chair, mon regard s’égare sur cette flore si particulière, les « pieds d’éléphant », arbustes aux branches grisâtres mais aux fleurs d’un rose cristallin, deux flamboyants à l’ombre desquels j’aime à me reposer parfois, des dracenas qui tardent à éclore, la citronnelle qui jalonne des parterres de fleurs dont je peine à retenir les noms.
    
    Ce spectacle quotidien me ravit et me repose, et c’est ainsi que j’aime à finir ma nuit, ou laisser mon esprit vaquer à quoi bon lui semble. Les seuls bruits alentours sont ceux des rolliers et des guêpiers. Leurs couleurs métalliques éclatent de reflets iridescents sous ...
    ... les premières lueurs du jour alors qu’ils effleurent la surface de l’eau pour se désaltérer dans un ballet aérien majestueux. Le bruissement de leurs ailes m’apaise, et je repars ainsi dans une douce torpeur presque enivrante.
    
    L’envol précipité de mes compagnons à plumes me signale régulièrement la présence indésirable d’un des gardiens jardiniers. Même si je ne peux lui en vouloir de faire son travail, son labeur incessant me sort souvent de mes rêveries matinales et signifie indubitablement la fin de ma quiétude.
    
    Julien, puisque c’est son nom, n’est pas ce que j’appelle un bel homme, j’avoue ne pas être impartiale, je ne suis pas spécialement attirée par le « charme black », mais je ne peux lui enlever qu’il est plutôt bien constitué.
    
    Bien que peu charpenté, il est solide, musclé, et toujours souriant. Les jours passant, nous nouons une relation qui, sans être amicale, dépasse le simple cadre du « patron-employé », mais il m’aura fallu quelque temps pour l’amener à ne plus m’appeler « patronne », mais par mon prénom, Caroline. Et encore, ça reste, même aujourd’hui, « madame Caroline ».
    
    Est-ce l’ennui, l’agacement de voir mon mari passer du bon temps sans moi, je ne saurais le dire. Mais un jour, je me rends compte, que, depuis quelques temps, je regarde Julien avec plus d’intérêt. J’apprécie de le voir travailler, bêcher, tondre, faire des boutures. Moi qui suis parfaitement hermétique au jardinage, je me dis que si je passe tant de temps à l’observer, c’est que ...
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