1. Après les "Boums"


    Datte: 09/10/2020, Catégories: ffh, campagne, amour, Oral pénétratio, fdanus, nostalgie, prememois, couple+f, Auteur: VincenLise, Source: Revebebe

    ... jusqu’aux os et rien pour me changer. La robe noire de deuil est un torchon et je ne parle pas de mes souliers de citadine. Je fais sensation au garage mais Daniel m’entraîne avec lui pour monter à l’étage.
    
    — Tu vas attraper la crève, il faut te changer. Ma femme va te prêter des habits. En plus, j’ai un problème avec ta voiture et je n’aurai la pièce que demain. Tu vas dormir à la maison.
    
    Je n’ai pas le temps de réagir que déjà nous franchissons la porte de l’appartement et dans l’entrée il continue.
    
    — Attends, je vais prévenir Martine.
    
    J’entends un bruit de conversation dans la pièce à côté. Sa femme va sûrement faire la gueule de recevoir chez elle une ex à son mari. Tout juste ! J’entends une voix féminine dire avec un ton déterminé :
    
    — Françoise ? Ta Françoise ?
    
    Voilà, j’avais raison, elle va refuser. Mais la porte s’ouvre et une femme jaillit. Elle s’arrête sur le pas puis se précipite sur moi pour me prendre dans ses bras et dire.
    
    — Mais c’est vrai ! C’est elle.
    
    Quelques minutes plus tard, alors que je suis en peignoir, la femme, Martine donc, m’en dit un peu plus. Je ne la connais pas car elle a trois ans de moins, mais elle, me connaît. Elle me connaît de l’époque on j’habitais Saulieu. Daniel et moi étions, à son dire, le centre d’attraction des plus jeunes.
    
    — Tenez, cela devrait vous aller. On doit faire la même taille, me dit-elle alors qu’elle me tend des sous-vêtements et une robe.
    
    J’attends qu’elle sorte pour me changer mais ...
    ... manifestement elle n’en a pas l’intention.
    
    — Ne tardez pas. Donnez-moi vous habits humides que je les fasse sécher. Vous allez attraper la mort.
    
    J’attendais par pure politesse car moi, cela ne me dérange pas de me déshabiller devant une femme. Je m’exécute. C’est vrai que cela me va.
    
    — Vous voyez ! Daniel est fidèle dans ses goûts.
    
    Elle a raison. À part que ses cheveux sont plus longs que les miens, je me coiffe à la garçonne, on pourrait presque nous prendre pour des sœurs. Même taille, même silhouette avec pourtant des hanches plus rondes chez Martine, résultat de deux maternités. Ils ont deux enfants, deux garçons, absents de la maison car faisant des études à Dijon.
    
    Nous papotons, cherchant des connaissances et des souvenirs communs lorsque Daniel nous rejoint. Il est vingt heures et il a fermé le garage. Commence alors un repas et une soirée tranquille à trois où la nostalgie de notre jeunesse occupe une bonne part de la conversation. Les choses ont bien changé depuis. Nous aussi d’ailleurs. Tenez, l’alcool par exemple. Je n’ai pas le souvenir de soirées avinées, ni de Boums trop arrosées. Par contre ce soir, je ne dirais pas la même chose. Daniel a ouvert sa cave et nous lui avons fait honneur. Le pire, c’est le ratafia fabriqué à partir de moût et marc de Bourgogne. Cela titre 18 à 20 ° et se boit comme du petit lait.
    
    Comme je demande à mes hôtes comment ils se sont connus, Martine se lance dans un long monologue.
    
    — Oh, après ton départ, les filles se ...
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