1. Moiteur...


    Datte: 05/10/2020, Catégories: fh, couple, vacances, amour, Auteur: Gf Salinator, Source: Revebebe

    ... se collait contre elle, Nadia se cambra, flattant avec les ondulations de ses hanches ce frêle esquif jusqu’à l’amener à la frontière du plaisir, le laissant perdu au milieu des flots, dans une attente désespérée.
    
    Nadia sentit la main entre ses cuisses prendre son envol vers d’autres lieux, ouvrant la porte d’un palais ou les plaisirs se partagent, et à mesure que son corps se penchait en avant dans une dance lascive, un sexe glissa entre deux lèvres vers l’entrée d’un royaume à conquérir. Mais un rapide coup de bassin décida du sort de la bataille, et le vagin ainsi offert fut pénétré dans un doux râle, puis les évènements se répétèrent de façon chaotique, longs ou courts, brusques ou tendres, dans un mélange de gémissements approbatifs et de souffles profonds.
    
    Tout s’arrêta sans prévenir, le gland tremblant péniblement à l’entrée de cette caverne soyeuse, les deux amants étaient aux portes de la jouissance. L’homme ne bougeait plus, les mains sur les épaules de sa femme, sur ses seins, caressant la courbure de ses fesses et de son dos. Nadia glissa une main entre ses cuisses, continua son exploration jusqu’à pouvoir toucher du bout des doigts la tige perlée de plaisir qui la pénétrait, puis prit les bourses de l’homme dans sa main et les tira jusqu’à ce qu’elle fût pénétrée à nouveau. Elle sentit les coups saccadés qui la firent jouir dans l’instant et laissa partir ce visiteur qui continua de jouir en elle, versant une dernière goutte de plaisir à l’entrée de son ...
    ... jardin intime.
    
    Elle se redressa, le soleil toujours face à elle, Jean la prit dans ses bras, lui aussi fermait les yeux, lui aussi ne voulait pas les ouvrir, aucun des deux ne voulait que la journée commence. Face à eux une vaste étendue bleue fut seule spectatrice de leurs ébats et en l’espace d’un instant la complainte monotone de la mer qui s’abandonne à la plage se fit à nouveau entendre.
    
    Les heures passèrent, le soleil continuait lentement sa course dans le ciel, rythmant la vie qui prenait une tournure monotone. Nadia s’habilla d’une longue robe blanche, virginale, en totale opposition avec les idées qui l’habitaient. La belle vestale observait Jean qui se lavait dans le reflet d’une psyché trônant entre la chambre et la salle de bain, héritage d’un hasard sensuel ou d’un jeu érotique. Elle esquissa un sourire pincé en observant les passages répétés d’un gant de coton blanc empli de mousse sur un entrejambe trop endormi pour elle. Les gouttes d’eau de la douche claquaient sur un gland soyeux qui sortait lentement de sa torpeur sous ce contact brutal, et, au même moment, la robe blanche devint l’âtre d’un feu qui s’était ravivé.
    
    Une odeur de café remit Nadia en route vers le cours rassurant de ses repères matinaux, Jean la rejoignit quelques minutes plus tard dans ce cérémonial moderne, debout devant une télévision qui peinait à intéresser qui que ce soit.
    
    Assise sur une chaise, elle l’observait, un regard négligé sur la serviette qu’il avait attachée autour de ...
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