1. Moiteur...


    Datte: 05/10/2020, Catégories: fh, couple, vacances, amour, Auteur: Gf Salinator, Source: Revebebe

    ... rencontre, et dont le bruit tardif venait enfin de se faire entendre. Complices à nouveau, ils s’endormirent l’un contre l’autre, sans discussions tardives, sans inquiétudes de fin de soirée ; un simple baiser avait scellé leur union et le monde des songes leur avait ouvert les portes.
    
    Une lumière sourde a traversé son âme et Nadia s’est réveillée dans un sursaut. Le corps en sueur à demi endormi, elle a ouvert les yeux sur un plafond sombre parsemé d’une myriade de points lumineux créés par les interstices du volet roulant à moitié fermé dans lesquels les rayons du soleil levant s’infiltraient. La baie vitrée était restée ouverte afin de profiter de la fraîcheur de la nuit entre deux journées d’une chaleur harassante. Un mince filet d’air frais serpentait tel un dragon chinois dans la pièce et glissa sur une parcelle de peau moite qui lui répondit dans un frisson. Nadia redressa son corps nu dans la pénombre et s’approcha du volet roulant. Elle resta ainsi quelques instants à observer les points de lumière qui quadrillaient la pièce et habillaient son corps.
    
    Elle prit la manivelle du volet et la fit tourner facilement. Un vrombissement envahit la chambre. Le bruit rauque et monotone de la mer qui roule sur le sable fut de plus en plus présent et Nadia avait l’impression que le sol sous ses pieds prenait vie. Les vents ricochant sur les eaux vinrent heurter son corps, de plus en plus haut à mesure que le mécanisme tournait dans ses mains, et la pointe de ses seins ...
    ... durcit au contact humide et rafraîchissant des embruns. Rapidement, les gouttelettes salées séchèrent sous la douce brûlure de la lumière du matin, et une fois que l’eau se fut évaporée, il ne resta plus qu’une infime couche de sel qui se craquela sur sa peau. Les rayons du soleil tissèrent un vêtement sur le corps nu, en épousèrent la moindre de ses courbes avant de prendre entre leurs mains un visage qui ferma les yeux pour ne pas être aveuglé par la puissance de ce dieu antique qui prenait sa place dans le ciel.
    
    Deux mains prirent brusquement les poignets de Nadia et les joignirent au-dessus de sa tête. Puis elle sentit un souffle dans son cou sur lequel un baiser se perdit et embrasa définitivement ses chairs. Une seule main tint les siennes dans un supplice pendant que l’autre, attirée par une gravité trop forte, chuta le long de son corps entre des cuisses déjà moites. Simple bruissement derrière elle, le souffle s’accéléra dans une saccade incontrôlable.
    
    Nadia s’offrit en sentant un sexe palpitant, comme un bateau au mât vacillant, faire escale sur la courbure de ses fesses, se posant sur ces monts offerts, et ce fut tout un corps brûlant qui s’amarra à elle. Contre son dos, un torse peinait à retenir un cœur dont les battements tambourinaient de façon désordonnée, et des jambes fortes vinrent se coller aux siennes. Elle libéra alors ses mains pour lancer une contre-offensive sur le territoire qui s’échouait sur sa peau. Caressant un visage, une main ou un bassin qui ...
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