1. L'incandescence des sens


    Datte: 04/10/2020, Catégories: fh, hplusag, amour, pénétratio, Humour Auteur: Algo, Source: Revebebe

    ... ton sourire bienveillant. Tu devenais pour moi l’observateur observé. J’avais vu tes yeux s’attarder bien souvent sur une petite brunette qui ne manquait pas de piquant. De temps en temps, ton regard me frôlait, mais bien trop furtivement à mon goût.
    
    Je te trouvais beau, habillé de la sagesse de ton âge.
    
    Par bonheur, Louis et Léa semblaient bien s’entendre. Et mardi, voilà que tu t’installes à côté de moi sur le banc de la plaine de jeux. Je n’ai pas résisté à l’envie de te frôler le bras. Et même à le presser contre mes seins, avides d’être touchés.
    
    Mais je ne décelais chez toi aucune réaction. Ou bien je n’étais pas celle qui pouvait éveiller tes sens, ou bien tu cachais bien ton jeu. Pour mon moral, j’optai pour la deuxième possibilité.
    
    Mercredi midi, je me suis acheté un petit bouquet de fleurs, en te faisant croire que je l’avais reçu pour mon anniversaire. J’espérais une petite attention, un « bon anniversaire » accompagné d’un bisou claquant. Rien ! Je te signale tout de suite que ce n’était pas mon anniversaire et qu’il faudra encore un peu attendre pour le fêter passionnément, ajoute-t-elle en laissant tomber sa main légère sur son nouveau jouet pour l’instant engourdi dans son écrin de toison mordorée.
    
    — Là, je t’arrête. Oui, mardi tes frôlements m’avaient troublé, mais je n’étais pas sûr qu’ils fussent intentionnels. Et pour mercredi, c’était normal de ne pas te souhaiter un bon anniversaire puisque ce n’était pas le bon jour, lui dis-je avec une ...
    ... mauvaise foi évidente et un gentil coup de coude dans les côtes.
    — Faux cul, va, se défend-elle en tordant les boules de son jouet.
    — Aïeeeu… Bon, d’accord je ne le savais pas, mais comme je me disais que les fleurs t’avaient été offertes par ton petit ami, je me suis tout à coup senti très triste et sans envie d’en rajouter. Réaction normale du mâle déçu, non ?
    — Voilà ma malice féminine prise en défaut. Heureusement, il y eut ce jeudi avec sa température très estivale. Là, j’ai joué le grand jeu, et tu n’as pas mal participé. Le coup du léchage de glace était sublime. Tu me lançais de temps à autre un coup d’œil pour t’assurer que je ne ratais pas ton numéro, et surtout pour profiter du mien. Je n’ai jamais dégusté un cornet de crème glacée avec une telle volupté. Je croyais tenir ton sexe en main, avec l’envie de le faire fondre sur ma langue.
    — Waouw ! Pour moi aussi c’était hyper-chaud. Le jeudi soir, je n’ai pas arrêté une minute de penser à toi. Ni le vendredi soir après que tu m’as raconté des choses très personnelles.
    
    Elle dépose sur mon épaule un baiser furtif. Devinant le réveil imminent de la proie qu’elle enserre, sa main s’ouvre et, du bout des doigts, part à la découverte des frissons qui m’envahissent.
    
    — Hier soir, arrivée à la maison avec Louis, j’ai voulu ranger ses affaires. Je me suis aperçue qu’il avait vidé son sac chez toi pour y mettre ses munitions de guerre. Il y restait beaucoup de boules de papier journal, et aussi quelques boules de papier ...