L'apparition de Marie... nue ! - Histoires de Sexe

L'apparition de Marie... nue !

... chez lequel elle travaillait comme secrétaire. Celui-ci vit d’un mauvais œil ses escapades en soirées d’entraînements ou en week-ends de matches et lui imposa de se consacrer à son foyer. Elle obtempéra en épouse soumise.

Je m’étais toujours demandé quel charme elle avait pu trouver à ce pâle couillon, et pourquoi elle avait épousé cette caricature de playmobil embourgeoisé. L’ascenseur social ? Sans doute, et cela, je ne saurais le lui reprocher. Mais je dois reconnaître que les trop rares fois où je l’ai croisée, l’épouse de notable avait l’air bien dans sa peau. Ou bien ? Car par la suite allait souffler un vent contraire.

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Bien des années, bien trop beaucoup d’années plus tard, coup de tonnerre ! Par hasard, à la caisse d’un supermarché, elle « queutait » (si, si, cela se dit !) derrière moi et la surprise de cette retrouvaille inattendue nous combla de joie. Exclu de passer outre.

— Marie, nous n’avons plus eu l’occasion de bavarder depuis tant d’années. Accepterais-tu de m’accompagner à la cafète ? Tu as le temps ?

Son visage s’illumina :

— Je suis vraiment contente de te retrouver, coach, pas question de rater une si belle occasion. Je te suis.

Nous voici installés face à face devant deux tasses. J’attaquai :

— Tu sais, tu m’as laissé un excellent souvenir. Tu étais une joueuse douée, une équipière modèle et une fille sympa. Mais rassure-toi, je ne t’ai jamais regardée comme je pourrais regarder maintenant la belle femme assise en ...

... face de moi.
— Même pas sous la douche ? répondit-elle du tac au tac.

Et toc ! J’en restai bouche bée.

— Ne me dis pas que tu ne t’en souviens plus ? Moi si, comme si c’était hier, fit-elle avec un clin d’œil.
— Oulah, Marie, ne réveille pas les vieux démons, je ne m’en suis pas encore remis. Il y a une image qui me poursuit depuis des années. Une silhouette dénudée et… un triangle qui continue à m’obséder.
— Un triangle ? Que… ? Ah oui, dit-elle en riant. Dis donc, coach, tu as une mémoire vachement ciblée. C’est tout ce que tu as retenu de moi ? T’as pas honte ?
— Et toi, Marie ?
— À vrai dire, pas du tout et, avec le recul, je te dois la vérité : je savais ce qui était prévu pour le coach après le match, en cas de victoire. Je me suis donc dépêchée d’aller aux douches avec une copine-alibi et je me suis vite déshabillée. Je voulais me montrer nue devant toi, que tu n’aies pour une fois de regards que pour moi et pour aucune autre. Et en espérant que tu me regarderais bien et… partout, ce que tu confirmes. Et tu te souviens de la comédie avec mes doigts ? C’était pour t’allumer.
— Fais-moi peur : tu ne serais tout de même pas allée jusqu’à baiser ?
— Devine ! Rien qu’à la perspective de me montrer à poil devant toi, j’étais déjà trempée avant d’entrer dans les douches. Alors, conclus toi-même… Tu sais, t’es passé à côté du jackpot sans le savoir. S’il en était un que j’aurais choisi pour me faire dépuceler, c’était bien toi. Tu n’aurais eu qu’à lever le petit ...