Un enchaînement de circonstances
Datte: 03/10/2020,
Catégories:
fh,
fdomine,
facial,
Oral
hdanus,
sm,
hsoumisaf,
Masturbation
Auteur: Marie Anne & Luc Carois, Source: Revebebe
... Et je crois bien que j’ai compris.
— Mais il n’y a rien à comprendre, David. Laisse tomber s’il te plaît.
— Oui… oui, Sally. Je me fous complètement de ta « vie » d’avant.
Elle a l’air surpris de me voir céder si vite.
— Qu’est-ce que tu vas faire ? s’enquiert-elle doucement.
— Je vais rédiger un rapport bidon. Parce qu’il y a une chose dont je suis sûr… Tu n’es pas une mauvaise personne. Et si tu cherches à me cacher des choses, c’est juste que tu n’es pas fière de ton passé. Et je n’ai pas envie que tu aies des emmerdements à cause de ce salopard.
— Tu ne le connaissais pas.
— J’ai un dossier sur lui. Une liste de magouilles et de saloperies longue comme mon bras. Alors peut-être qu’il a été chouette pour toi à un moment donné. Peut-être que tu l’as ému, ou intéressé, ou autre chose encore. Je m’en fiche. Ce que je sais, c’est que tes yeux ne savent pas mentir. Et quand tu me regardes, je lis en toi, et je comprends pas mal de choses. Pas tout… Mais suffisamment pour savoir que je peux te faire confiance. Allez, amène-toi, on va dîner…
*
Les délices de Capri…
Tony s’était surpassé. Un minestrone à tomber à la renverse, des saltimbocca à la romana fondantes et délicieuses, une de ses meilleures bouteilles de valpolicella… Pendant tout le repas, j’avais essayé de détendre Sally, mais peine perdue. Le choc de la mort de Boursel, le stress d’avoir été interrogée deux heures auparavant… pas évident pour un dîner en amoureux. Je cherche désespérément ...
... comment relancer la conversation qui s’éteint lorsque Tony se pointe avec les profiteroles.
— Spécialité dé la maison Mademoiselle, j’espère qué vous aimez ça…
— Merci Tony, je réponds, voyant que Sally ne moufte rien, le regard noyé dans son verre de rouge.
— Ah elle a l’air bien triste, la jolie demoiselle… Faut pas… Vous avez dé la chance vous savez, de dîner avec le commissaire Nolant.
Une lueur d’intérêt s’allume dans les yeux de ma belle Sally tandis qu’elle jette un coup d’œil à Tony.
— Ah oui ? Fait-elle d’un ton incitant à la confidence.
— Cet homme, Mademoiselle, c’est tout simplement un saint. Jé vous assoure.
— Chut, Tony…
— Moi, cé qué j’en dis, c’est pour vous aider, Commissaire. Et c’est ce que jé pense, vous le savez.
— Merci Tony. Mais pas ce soir… Tu es gentil.
Tony repart en cuisine, l’air un peu déçu, suivi du regard curieux de Sally.
— Alors comme ça, Monsieur le commissaire Nolant est un saint homme ? me nargue-t-elle.
— Non, Sally. J’ai juste rendu un petit service à Tony à une époque où il en avait besoin.
— Raconte…
— Rien. On lui cherchait des noises pour une broutille. Je l’aime bien, alors je l’ai couvert.
— C’est une habitude chez toi on dirait, de tomber sous le charme des gens pas clairs.
— Je ne suis pas devenu flic pour embarquer les voleurs de pommes. Il y a tant d’autres salauds qui se baladent impunément en liberté. Et ce sont toujours les plus innocents qui morflent.
— Il n’y a pas d’innocents.
— Ah… Je vois… Tous ...