1. Un enchaînement de circonstances


    Datte: 03/10/2020, Catégories: fh, fdomine, facial, Oral hdanus, sm, hsoumisaf, Masturbation Auteur: Marie Anne & Luc Carois, Source: Revebebe

    ... coupables, c’est ça ?
    — Oui, tous coupables.
    — Et c’est sans doute pour cela que tu adores leur infliger toi-même la punition.
    
    Alors là… là, la poulette ne s’y attendait pas. Elle me contemple soudain avec défiance, piquant un fard.
    
    — Que veux-tu dire, David ?
    
    Touché. Je n’ai pas envie de la torturer davantage pour ce soir, et je décide de jouer franc jeu.
    
    — Sally… Mon instinct m’a rarement trompé, et JE SAIS que tu n’es pour rien dans ce qui est arrivé à Boursel. Mais je suis flic, et l’instinct ne suffit pas. Il me faut des preuves. Ton numéro sur le portable d’un mec qui est connu pour fréquenter des clubs libertins, un « esclave » livré dans une caisse en bois juste pour m’allumer, ta tenue « spéciale » l’autre soir sur le balcon… ça valait bien un coup de fil à mon pote Robinson de la DCRI. Il n’a pas mis plus d’un quart d’heure avant de m’envoyer ta fiche.
    — Salaud ! éclate-t-elle.
    
    Elle fond en larme, et j’ai le cœur serré. J’ai brusquement conscience que je risque de tout perdre. Mais il faut crever l’abcès de toute façon. Ce serait arrivé un jour ou l’autre, et mieux vaut que ce soit maintenant.
    
    — Sally, je ne te juge pas. D’une part parce que je n’en ai pas le droit, d’autre part parce que… je crois que je t’aime.
    
    Gros silence. Sally, sans me regarder, essuie rageusement les larmes sur ses joues… puis braque un regard sans détours dans le mien.
    
    — Comment peux-tu dire ça, maintenant que tu sais tout de moi, souffle-t-elle.
    — Qu’est-ce que ...
    ... j’en sais… Je n’y peux rien, c’est comme ça. Ne me demande pas d’analyser quoi que ce soit. Je t’aime…
    — Tu sais pourtant quels étaient… mes passe-temps.
    — Oui. Et le Club de laDivine Omphale, et les soirées qui y sont organisées, et ce que tu pratiquais…
    — Et ça ne t’effraie pas ?
    — Je m’en fous Sally.
    — Tu aimes ça ?
    — Quoi ?
    — Ce qu’on appelle familièrement le SM ?
    — Je n’en sais rien. Je ne me suis jamais posé la question. Pas vraiment d’attirance… Ça me paraît un peu « grand guignolesque », dis-je en riant. Et ce n’est pas comme ça que je prévoyais de te faire l’amour. Mais après tout, si c’est ton truc… Sally, je suis accro. Je ferais n’importe quoi, en tout cas je suis prêt à tout essayer pour que ça marche entre nous deux.
    — Je sais faire l’amour autrement, tu sais…
    — Je n’en doute pas. Et j’espère bien… Parce que d’habitude, c’est moi qui passe les menottes aux autres.
    
    Ses yeux brillent étrangement.
    
    — Tu en as toujours sur toi ?
    — Oui. Mais j’ai aussi un gros pistolet… pour les trop vilaines filles.
    
    Elle éclate… de rire, cette fois. Femme qui rit…
    
    — Tu es bête…
    — En tout cas, j’ai réussi à te faire rire. Enfin… Je désespérais de voir cette flamme dans tes yeux, ce soir.
    — David… Je veux que tu saches…
    — Oui ?
    — Je suis vraiment attirée par toi. Mais j’ai trop pris de baffes dans la gueule. Je ne crois plus en l’amour. Et je n’ai plus confiance en qui que ce soit.
    
    Je lui saisis la main et la porte à mes lèvres.
    
    — Ce que tu m’offres, je ...
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