1. Un enchaînement de circonstances


    Datte: 03/10/2020, Catégories: fh, fdomine, facial, Oral hdanus, sm, hsoumisaf, Masturbation Auteur: Marie Anne & Luc Carois, Source: Revebebe

    ... mains transpirent d’une sueur froide que je hais. Je hais aussi David d’avoir été si peu diplomate en m’annonçant les faits de cette manière brutale, puis d’avoir traité Marc de fils de pute. Il ne le connaissait même pas. Il ne sait absolument pas tout ce que Marc a fait pour moi. C’est horrible, je me sens partagée entre l’envie de lui mettre des claques, et celle de l’embrasser fougueusement. Wahou. Sacrée discordance !
    
    — Excuse-moi Sally… intervient doucement David. Je n’avais pas compris que…
    — Que quoi ? rétorqué-je d’une voix distante.
    — Que tu l’aimais.
    — C’était un ami. Il avait une arme ?
    — De toute évidence. Enregistrée à son nom.
    — Oh.
    
    Je réfléchis. C’est dur parce que j’ai le cerveau plein de souvenirs qui se bousculent. Le genre de souvenirs qui me font mal. Mais David ne sait rien, et n’en saura jamais rien. J’y veillerai. Mes expériences passées ne doivent pas empiéter sur mon présent. Surtout pas maintenant que j’ai rencontré David.
    
    Cette pensée me fait un choc. Je n’étais pas en train de faire un choix, toute cette semaine… en réalité, mon cœur a décidé pour moi depuis longtemps. Je gagnais du temps, voilà tout. Je ne peux plus envisager de vivre sans lui dans ma vie. Et je ne VEUX PAS qu’il apprenne mes… anciens loisirs. Je sens que l’interrogatoire qu’il envisage dans ce foutu restaurant ne va pas le contenter.
    
    — David… je…
    
    Préférant détourner le regard pour ne plus croiser ses yeux magnétiques, je me racle la gorge et reprends ...
    ... péniblement :
    
    — Je veux bien dîner avec toi, mais j’ai bien peur de ne pas pouvoir t’apprendre grand-chose.
    
    Silence. David se lève, les pieds de sa chaise râpant le carrelage résonnent dans le petit bureau. Il vient se placer devant moi, et me toise de toute sa hauteur. Je lève les yeux sur lui avec appréhension, avant de me heurter à la terrible douceur de son regard.
    
    — Tu vas tout me dire, Sally, riposte-t-il, parce que tu peux avoir totalement confiance en moi. Est-ce que tu comprends ?
    
    Je baisse hâtivement mon regard, prise à la gorge par l’intensité de mes émotions. Oh merde… je suis tombée amoureuse. Aucun doute là-dessus. C’est pas vrai… Une grimace tord mon visage.
    
    — David, Marc était simplement un ami. Rien de plus.
    — Tu l’as connu où ?
    — Dans… à… une soirée.
    — Où, quand, avec qui ?
    
    Je me ferme comme une huître. Sans regarder monsieur le commissaire Nolant, j’imagine bien qu’il commence à s’agacer. Mais je ne cracherai pas le morceau. Et je sais mentir comme je respire…
    
    *
    
    Ça fait bien un quart d’heure que je la cuisine - si vous voulez tout savoir, je l’aurais bien mangée d’une autre manière ! - mais rien, pas un seul truc croustillant à se mettre sous la dent ! Coriace la bougresse…
    
    — Sally, Sally, pourquoi tu me mens comme ça… soupiré-je d’un air réprobateur.
    — Mais je te jure que…
    — Arrête ! Depuis vingt ans que je fais ce boulot, j’ai appris à savoir quand on me dit ou pas la vérité. Et tu me caches des choses… Et je fais des recoupements… ...
«12...567...23»