Un enchaînement de circonstances - Histoires de Sexe

Un enchaînement de circonstances

... lentement contre l’oreiller. Je m’étends dans un soupir, dorlotée par la douceur de ses caresses, par la gourmandise de sa bouche, de sa langue… mon corps ainsi torturé convulse et se tord sous ses baisers… J’ouvre brièvement les yeux pour constater qu’il est au-dessus de moi et tient le martinet…

— Tu vas faire quoi avec ça ? je demande, curieuse.

David éclate de rire et pour toute réponse, ouvre mes jambes pour enfoncer progressivement le manche juste là où ça fait du bien. Haletante, je ne proteste même pas, et le laisse me pénétrer avec son nouveau jouet. Et Dieu qu’il sait bien s’y prendre, avec ses petits va-et-vient clapotant… j’agrippe les plis du drap, tendue, refoulant à grande peine l’orgasme qui monte en moi.

— Embrasse-moi… exigé-je, et David, sans un mot, me couvre de son corps pour prendre ma bouche en un baiser passionné.

Je lui rends ses baisers comme une folle. Doucement, je saisis sa main, entre mes cuisses, et l’éloigne de ma chatte… le manche en sort avec un bruit de succion prononcé. Impatient, David lâche le martinet qui tombe sur le sol moquetté sans un bruit. Puis il empoigne mes cuisses pour se glisser entre elles, et s’enfonce immédiatement dans ma chatte ouverte… mon dieu que c’est bon de le sentir en moi, large, imposant… et il me lamine profondément, sans hâte, attentif à l’avancée de mon plaisir, alternant coups de reins et petites poussées régulières… jusqu’à ce que, au bout de longues minutes, je hurle ma jouissance, mes ongles ...

... labourant la peau de son dos.

Pendant quelques instants, je nage en plein délire, la respiration anarchique, le corps secoué de spasmes. Wahou ! Décroisant péniblement mes jambes dans son dos, j’ouvre enfin les yeux. Je me heurte à son regard chaud, bienveillant… infiniment bienveillant.

— Tu n’as pas joui… soufflé-je.
— Tu me rends dingue, Sally, avoue-t-il d’une petite voix émue. Fais de moi ce que tu voudras…

*

« Tu n’as pas joui… »

Quelque chose vient de basculer sans que je comprenne vraiment ce qui s’est passé. J’étais au comble de l’excitation, au bord de cette jouissance dont elle parle, mais… Je ne voulais pas que ça s’arrête. Je voulais que cette excitation continue de monter, le plus haut possible, jusqu’à ce que je n’en puisse plus. Que Sally puisse en jouer autant qu’elle voulait, pour son propre plaisir… Le désir qui montait en moi, irrésistiblement était déjà pour moi une forme de jouissance subtile à laquelle je n’avais jamais goûté…

J’essaie de lui répondre sans avoir l’air trop con, sans passer pour le puceau du sm que je suis.

— Tu ne m’en as pas donné la permission.

Je vois ses yeux briller d’une lueur étrange.

— Que veux-tu dire, David ?
— Eh bien… Je ne sais pas vraiment… C’est juste que tu es arrivée dans le rôle de la Maîtresse, et que j’ai inversé les rôles sans m’en rendre vraiment compte. Je suis désolé…

Sally éclate de rire et me caresse la joue d’une main très tendre.

— David… pas un seul instant je n’ai cru que ce ...