Un enchaînement de circonstances
Datte: 03/10/2020,
Catégories:
fh,
fdomine,
facial,
Oral
hdanus,
sm,
hsoumisaf,
Masturbation
Auteur: Marie Anne & Luc Carois, Source: Revebebe
... ménage, quelque part dans le bâtiment. Je fouillais mon sac à la recherche de ma serviette quand… quand quelqu’un s’est plaqué dans mon dos, et m’a attrapé les cheveux. Je me suis débattue comme une folle mais il était bien plus fort que moi. Il m’a tirée jusque dans les douches, puis a ouvert le jet au plus fort sur moi. L’eau était gelée. J’ai… j’ai eu la respiration coupée.
Je m’interromps… tremblante. Doucement, je sens la main de David chercher la mienne, et je ferme les yeux.
— Tu l’as reconnu ? demande-t-il calmement.
— Non. Il portait une espèce de cagoule sombre. Je… je n’ai aperçu que ses yeux… j’avais l’eau qui giclait sur mon visage.
— Il s’est passé quoi ensuite ?
— Il m’a tapée.
Ses doigts serrent convulsivement les miens. Je l’entends prendre une profonde inspiration, comme pour réprimer une vague de fureur. Malgré tout, sa présence, son écoute, me rassurent. Je me sens bien, avec lui. Même si je suis obligée de me replonger dans ces horribles souvenirs.
— Je suis obligé de te demander des détails, Sally. Il t’a tabassée avec quoi ? Une arme ? Ses poings ?
— Ses poings, oui. Et une espèce de truc… un truc bizarre, je n’avais jamais vu ça. Il… m’a pété le sternum, une clavicule, et deux côtes. J’ai… j’ai aussi eu besoin de points de suture à la mâchoire et à la tempe gauche.
David se lève d’un bond, me lâchant brusquement la main. Je le vois tourner en rond comme un lion en cage, passer ses mains sur ses tempes et les laisser là, les yeux ...
... clos. Tout son corps exprime sa rage. J’essaie de contenir mes tremblements, sans succès. Je ne sais pas trop quoi faire. Tout est déjà arrivé, c’est du passé. Je ne sais pas comment lui faire comprendre que je suis désolée qu’il prenne les choses si à cœur, alors que moi-même je m’en suis fait une raison. Il le fallait bien. Question de survie.
Quelques minutes passent, pendant lesquelles David, le visage fermé, tente de contenir ses émotions, et de reprendre une respiration normale.
— As-tu déposé plainte ? laisse-t-il enfin échapper, la voix frémissante.
— Non.
— Puis-je te demander pourquoi ?
— Il a dit qu’il ferait du mal à Camille.
Le regard flamboyant de David se braque sur moi.
— Camille ?
— Ma fille, dis-je doucement.
Encore une chose qui n’était pas écrite sur sa fiche.
— Je ne savais pas que tu avais un enfant, s’étonne-t-il.
Je resserre mes jambes croisées l’une contre l’autre, espérant contre toute attente que mes tremblements cessent. Ou… deviennent au moins imperceptibles à ses yeux qui m’examinent comme des radars. Peine perdue, encore une fois. Je pousse un énorme soupir.
— Elle a dix ans. Il a menacé de lui faire du mal si je parlais.
— Et tu l’as cru ?
— Évidemment que je l’ai cru, bordel !
Bon. Reste calme, Sally.
— C’est ce qu’ils disent tous, rétorque David.
Il a toujours l’air furieux. Ah.
— Il me l’a décrite, m’a indiqué son deuxième prénom, m’a dit où était son école, ses horaires de cours, et m’a très très bien ...