Le loup et la chatte
Datte: 02/10/2020,
Catégories:
fh,
amour,
fsoumise,
hdomine,
pénétratio,
fsoumisah,
Auteur: Pravda, Source: Revebebe
... nuits de désir, un homme et une femme, font ce que bon leur semble. Ils apprennent à ne faire qu’un, à connaître chaque petit détail du corps de l’autre et toutes ses faiblesses. Il faut dire qu’il y en a tellement. Le corps est constitué de multiples zones érogènes qui sont toutes des failles chez l’Homme. Chaque faille comportant ses ajustements particuliers et chaque ajustement particulier comportant ses objets de prédilections. On peut faire tressaillir n’importe qui, avec la pratique de torture corporelle.
Loin d’être seulement un objet à torture, le corps humain peut également être un piano. C’est le plus magnifique des instruments. Il comporte une centaine de notes qui produisent chacune des sons différents pour chaque intensité de désirs et de caresses prodiguées à l’objet humain. À croire qu’une partition de caresses est aussi douce à l’oreille qu’un requiem de Mozart. Car il faut être un artiste pour faire jouir l’autre avec la bonne corde.
Il y a un million d’orgasmes différents, mais seulement quelques notes pour y accéder. Ces notes répétées de telle ou telle manière et de telle ou telle façon prodiguent l’intensité de l’orgasme. Comme si l’Homme n’était qu’un programme conçu pour hurler de plaisir, quand la bonne partition a été jouée. Chantez une gamme l’une après l’autre, vibrez, cordes après cordes, pour que l’instrument de musique, devienne instrument de plaisirs et de fatigue. S’il y a une fin à l’être humain, c’est bien le sommeil après une nuit ...
... ardente où le toucher, l’ouïe et la vue se sont envolés.
Non, ne voyez pas là une réduction, ni même une soumission. Car cette jeune femme désire tout ceci. Le désir ressemble étrangement à la foi que les croyants éprouvent envers dieu. Non pas qu’ils se branlent en pensant à Jésus-Christ, « quoique ? ». Mais c’est surtout qu’ils se dévouent totalement, sans rien demander en échange, tout comme cette femme, ici présente dans ce lit, en train d’implorer plus. Dieu est la libido. Dieu est le désir. Il faut le désirer pour ce qu’il est et non pas pour ce qu’il apporte.
L’Homme combat dieu de toutes ses forces, chahutant les désirs de la femme, lui faisant implorer le pardon, pour que celle-ci désire non pas le phallus, mais l’homme qui serait derrière. C’est là toute la difficulté de ses ébats amoureux. Différencier celui qui fait vibrer les cordes, des cordes qui vibrent.
Les doigts de l’homme vinrent alors effleurer le clitoris de la jeune femme. Ils pénétrèrent dans la matrice de plus en plus profondément jusqu’à lui arracher un cri. Certaines femmes n’aiment pas, d’autres apprécient. Elle faisait partie de ces dernières.
Cette femme avait beau se relever, se mettre à quatre pattes, s’allonger, cela ne changeait rien, les doigts restaient en elle. Son corps se tortillait de plaisir et de frustration jusqu’à ce qu’enfin il daigne lui donner autre chose que ses doigts.
Un bandeau fut mis sur sa bouche, lorsqu’il commença à lui donner des coups de bassins. Les cris ...