1. Le loup et la chatte


    Datte: 02/10/2020, Catégories: fh, amour, fsoumise, hdomine, pénétratio, fsoumisah, Auteur: Pravda, Source: Revebebe

    ... m’approcher de "l’avoir", au plus près. J’aimais tellement la grignoter à petit feu, elle s’usait en moi et je m’usais en elle. Nous consumions nos vies dans l’univers. Nous ne serions que deux bouts de chairs retournant à la poussière et ayant des désirs infinis. La seule preuve tangible que ce désir entre deux êtres est infini, est qu’ils créent la vie. Il fallait me résoudre à l’instant présent, savourer chaque moment en sa présence, pour faire que chaque toucher soit éternel.
    
    Je lui donnai donc une tape sur les cuisses. Si je ne pouvais l’obtenir totalement, il me fallait me venger, lui montrer à la fois mon plaisir et ma souffrance. J’aimais tellement lui mettre une fessée et elle aimait la recevoir. Ma main pénétra dans son intimité pour en ressortir peu après. Mes doigts se dirigèrent vers sa bouche. Ses tétons, je les tétai comme un enfant, tout en lui enfonçant mes doigts là où elle aimait tant. Ses lèvres, je les mordais comme un cannibale en la griffant comme je le pouvais. En la pinçant, comme elle l’aimait, et en la mordillant comme nous l’aimions.
    
    Ainsi, nous deux, disparaissions l’un sur l’autre. L’autre sous l’un.
    
    Dans les ténèbres, la lumière n’est pas. Le froid demeure omniprésent et les plaisirs s’évanouissent dans la pénombre. Une jeune femme ouvre un œil. Elle ne voit rien. Il y a un bandeau sur ses yeux, elle ne se rappelle plus qui le lui a mis et si quelqu’un le lui a mis un jour. Cette femme est comme perdue, seule, laissée à elle-même. Un ...
    ... être abandonné qui ne demande qu’à trouver la sortie. Depuis combien de temps est-elle ici ?
    
    Il n’y a aucun bruit dans la pièce. Le silence est tel dans ce lieu, que même ses pensées ne font pas de bruits. Ce sont des murmures, de simples bruits de fond qui disparaissent dans cet endroit maléfique où règne sa solitude. Il ne faut pas faire de bruits, cette femme le sait, elle ne pense pas fort, ne remue pas, se fait pierre et disparaît.
    
    Ses pensées se souviennent de la nuit dernière. Tombée de fatigue, heureuse d’avoir ardemment chahuté sous la couette. Cette femme, avec ses muscles brûlants, était en sueur, aimante et désireuse de son homme. C’était la nuit rêvée, en compagnie de sa moitié.
    
    Il ne doit pas être loin. Elle tourne légèrement la tête comme pour regarder sur les côtés, mais c’est un fait inutile. Rien n’apparaît devant son regard.
    
    Une respiration abrupte se fait entendre sur son côté, elle n’est pas seule et l’autre l’a sans doute sentie bouger, le silence doit demeurer. Une nouvelle fois, les désirs de l’autre devront être exécutés. La volonté ne sera plus sienne.
    
    Une main baladeuse parcourt de haut en bas son corps dénudé. Il s’attarde sur sa poitrine et sur ses reins. L’homme d’à côté prend le temps de parcourir les contours de son intimité. Elle le désire tellement. Son bas-ventre brûle, la fatigue disparaît. Cette main est si apaisante, elle se fait dévorer. C’est qu’elle est appétissante cette femme, un repas comme il l’aime.
    
    Lors des douces ...