1. Blanche au cul charmant : un conte drolatique de Figuelune


    Datte: 22/09/2020, Catégories: h, fh, ff, fhh, ffh, grp, cérébral, Masturbation entreseins, facial, Oral Partouze / Groupe fsodo, conte, Humour Auteur: Cyrielle, Source: Revebebe

    ... Sorcière.
    
    L’or était la clef de sa passion. Sa ressource dépendrait du bon plaisir des seigneurs, aussi devait-elle s’appliquer à se faire aimable. Le parcours serait long, mais son amour triompherait. Sa résolution était sans faille. Dès qu’elle fut remise de la royale visite, elle s’accoutuma à tendre son cul aussi souvent que nécessaire. Plus souvent que nécessaire, même, car elle ne s’était jamais satisfaite du goût de la semence, et préférait encore l’accueillir dans les boyaux que dans la bouche.
    
    ***
    
    Après toutes ces années d’allégeance, Blanche serrait enfin la fiole de philtre dans le creux de sa paume. Autour d’elle les vivats fusaient, on lançait des fleurs. La foule était massée pour le retour de Tour-Vive, le tueur de dragons. Au dernier rang des serviteurs pressés au fond de la cour, elle sautillait pour apercevoir son héros. Il chevauchait en tête, suivi par non pas deux mais bien trois chariots transportant les têtes des monstres vaincus. Et il n’avait pas manqué de convoquer l’arc-en-ciel qui partout le suivait ! Quel formidable paladin !
    
    Comment s’approcher assez pour enduire du liquide magique ces lèvres qu’elle embrasserait ensuite avec passion ? Allait-elle écarter les fâcheux et courir jusqu’à l’homme qui lui était destiné ? Lui sauter au visage ? Las, l’instant n’était pas propice : le chevalier était entouré et congratulé par les grands du royaume, par le souverain lui-même. L’irruption d’une servante eût été malvenue, on l’aurait chassée ...
    ... avant qu’elle soit à dix pas de l’idole. Il lui fallait encore conserver patience.
    
    Le soir on dressa banquet en l’honneur du pourfendeur de dragons. Blanche, malgré sa compréhension du monde parfois limitée à des visions équido-florales, pouvait se montrer dégourdie lorsque la nécessité l’imposait. Elle échangea sans peine sa place avec une servante de table : la femme était trop heureuse d’échapper à une soirée où ses fesses ne manqueraient pas d’être, pour le moins, pétries et pincées. Blanche pourrait avoir accès à son héros.
    
    Les plats étaient somptueux. Faisans marinés, cygnes rôtis, brochets en croûte, cerf en sauce et sanglier laqué, brochettes de joue de dragon, profusion d’entremets : le menu était composé de vingt services. Vêtue de ses plus beaux atours, Blanche maniait l’aiguière de vin à la table d’honneur, un linge blanc sur le bras pour essuyer les gouttes perdues, emplissant les gobelets dès qu’ils semblaient vides, virevoltant d’un convive à l’autre avec assurance.
    
    Elle avait déjà resservi trois fois le chevalier de Tour-Vive mais l’occasion de s’approcher de ses lèvres ne s’était pas présentée. Voilà ! Il avait de nouveau soif ! Prestement elle ouvrit la fiole dissimulée dans sa manche et, cachée par le tissu de service, répandit une partie du philtre sur le bord de la coupe. Assurément, le chevalier ne pouvait manquer d’y poser les lèvres.
    
    Mais le sort est souvent contraire aux entreprises frauduleuses. Le roi fut pris de la fantaisie de trinquer ...
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