Les timidités de Julie
Datte: 22/09/2020,
Catégories:
Accouplements Érotiques,
Auteur: byHadrienCaire, Source: Literotica
... plus de les gober. Au relief laissé ici et là dans le creux de ses joues, je devinais qu'elle les suçait chacune quelques secondes avant de les cranter d'un coup de dent.
Nous étions passés sur les questions classiques, les nouvelles de ses enfants, mes révisions fastidieuses pour l'agrégation, bref l'actualité des uns et des autres, au point d'avoir apparemment épuisé les sujets faciles.
Tandis que je tentais de lui servir sa troisième coupe, moi aussi un peu désinhibé, je fis maladroitement tomber au sol la coupelle et ses occupants, trois malheureuses olives sursitaires.
« — Et merrrrde! Désolé! » fis-je.
Rien de grave toutefois. Ma seule crainte concernait les éclaboussures d'olives.
Julie écarta machinalement les jambes pour me laisser m'accroupir et réparer ma bêtise. Une serviette en papier à la main, je me mis rapidement à genoux, bien décidé à traquer et à éponger les projections.
Pourtant, un instant suffit à me transformer. Autant je fus prompt à me précipiter à terre, autant, une fois au sol, je me sentis pris d'engourdissement.
Mon invitée perçut rapidement le trouble qu'avait déclenché chez moi cette position et me tança ironiquement :
« — Et oh, Alex? ça va? T'as trop bu? Tu fais un malaise?
— Non, non ... euh ... rien de tout ça. C'est ... Enfin là, je suis ... là quoi ... Ton parfum ... Tu .... Tu vois, je, je ...
— Dis donc, ne fais pas ça au grand oral de l'agrég.! C'est un peu court, rigola-t-elle. ».
Bien sûr, Julie ...
... m'offrait l'un des angles de vue les plus excitants sur son corps. Rassise au fond du canapé et jambes très écartées, elle me laissait au sol à mon labeur de Cosette.
Immobilisé, ma tête à hauteur de ses genoux, je me trouvais dans la situation d'un insecte paralysé par le venin de son prédateur. Impossible de coordonner trois mouvements simples, les mots ne me sortaient plus de la bouche et la sueur me venait au front.
Si elle était elle-même émoustillée par la posture dominante que lui conférait la scène, Julie comprit vite qu'elle venait de me faire le prisonnier de ses signaux olfactifs. Un chef d'œuvre de la chimie. Dans une divine proportion se mélangeaient l'odeur sucrée de sa peau, son eau de parfum et une douce effluve enivrante chargée de phéromones ...
Par le hasard des courants d'air, le ventilateur faisait office de seringue et m'administrait cette drogue à hauteur de narines.
« — Ne reste pas comme ça, je suis en pleine ovulation et ça m'excite! me lâcha Julie sur ce ton bien à elle qui ne sépare jamais le bon grain de l'ivraie.
— Euh ... Tu ... Tu plaisantes là? Dus-je lui dire, érubescent de gêne.
— Non, t'imagines même pas comme je suis mouillée ... Et en plus, comme Béa m'a confié tes petites paraphilies, je n'ai aucun doute sur tes envies ... N'est-ce-pas? ».
Je connus là la douleur de la frustration. Assurément, je la désirais, c'est même peu dire que j'avais très envie d'elle. Et pourtant, je restais encore sous le coup de son envoûtement, ...