1. L'ultime communion


    Datte: 21/09/2020, Catégories: fhh, ffh, nympho, Oral 69, pénétratio, Partouze / Groupe nonéro, Humour sf, Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe

    ... un mélange de pitié et de fatigue, avant de m’expliquer dans un soupir :
    
    — C’était nécessaire… Votre espèce semble avoir délibéré la destruction de la nôtre.
    
    Elle se tut, me laissant sans réponse, et même avec encore plus de questions. Je tournai mes yeux vers Gufti-Éloïse, qui ajouta, semblant peser chacun de ses mots :
    
    — Nous ne sommes que peu soumis à vos lois mécaniques habituelles, mais l’électromagnétisme aurait pu nous réduire à néant.
    — Mais c’était quoi, ces putains d’éclairs ? vociféra Raoul à son tour.
    — Une… une communion, pourriez-vous dire.
    — Je vous répète que c’était nécessaire, ajouta presque tristement Juliette. Gufti, vous devez vous convaincre qu’il n’y a en cela rien de personnel.
    — Mais bordel ! hurlai-je. Je ne sais même pas de quoi vous parlez ! Qu’avez-vous fait ? C’est quoi cette histoire de communion ?
    — Les éclairs… bredouilla Raoul, en transe. Il y en avait partout, dehors, qui montaient de chaque coin de la ville jusqu’au ciel. Et on aurait dit qu’ils se rejoignaient tous… Y avait comme une immense lumière…
    — Nous avons… comment vous dire simplement… hmm, disons que nous avons dépolarisé votre planète et surchargé son ionosphère.
    
    Raoul et moi dûmes regarder Juliette et mon clone comme s’ils avaient été des tableaux de Picasso, car Juliette prit bientôt soin d’ajouter, comme à l’adresse de jeunes enfants :
    
    — Nous avons fait en sorte que votre espèce ne puisse plus avoir recours à notre encontre aux propriétés électriques ou ...
    ... magnétiques.
    
    Je me traduisais tout ça petit à petit dans mon langage primaire, mais Raoul fut le plus rapide à réagir :
    
    — Vous voulez dire que vous avez… que nous ne pouvons plus… utiliser l’électricité ?
    — En effet, acquiesça joyeusement Gufti-Éloïse en reprenant son sexe à pleines mains. Mais ne parlons plus de cela, voulez-vous ?
    
    Et tandis que Raoul et moi nous regardions gravement en silence, nos deux compères se préparèrent à s’accoupler une fois de plus. Je remballai ma queue et me levai, inquiet, pour aller regarder par la fenêtre. Raoul me rejoignit et nous contemplâmes tour à tour les gens courir en tous sens dans la rue au milieu des groupes de partouzeurs fous, puis le ciel curieusement assombri où tournoyaient rapidement de gros nuages couleur de vin vieux. On aurait dit qu’un monstrueux orage se préparait.
    
    — Amène-toi ! fis-je à Raoul en me dirigeant vers la porte d’entrée de son appart.
    
    Nous descendîmes quatre à quatre l’escalier de son petit immeuble et parcourûmes rapidement quelques centaines de mètres du boulevard. Les gens, affolés, sortaient de chez eux à tout va, cherchant en autrui un vague réconfort à leur inquiétude grandissante. Le ciel était presque noir ; on avait l’impression d’être au crépuscule. Plus aucun appareil électrique ne semblait fonctionner. Jusqu’aux bagnoles qui ne démarraient plus.
    
    Et toujours, tous les dix mètres, deux, trois ou quatre extra-terrestres, ou parfois plus encore, étaient agglutinés à baiser comme si de ...
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