1. À ma belle inconnue


    Datte: 20/09/2020, Catégories: ff, inconnu, fsoumise, fdomine, Oral fist, attache, yeuxbandés, confession, Lesbienne Auteur: Isabelle Loredan, Source: Revebebe

    ... retirer mon bandeau et me remettre illico debout, en position de défense. Et puis non, je continuai d’attendre sagement. Le grincement de la porte d’entrée se fit entendre, suivi de bruits de pas. Le silence rendait encore plus impressionnants ces quelques indices auditifs qui m’arrivaient. Malgré l’inquiétude qui était la mienne, je sentais entre mes cuisses naître une véritable fontaine. Je mouillai comme jamais, et j’en ressentis une certaine honte.
    
    Soudain, je sus qu’elle était là, près de moi. Des effluves de Shalimar parvinrent à mes narines, c’était délicieux. Une main frôla ma jambe, remontant doucement sur le mollet, le genou, la cuisse. J’avais besoin d’entendre sa voix, mais elle s’obstinait à rester muette, comme elle l’avait décidé initialement d’ailleurs. L’instant était si magique qu’un rien aurait pu en briser le charme, et cela, nous ne le voulions ni l’une ni l’autre. Privée de la vue, tous mes sens étaient désormais en alerte, me rendant réceptive à un point que je n’avais jamais imaginé.
    
    Délicatement, je sentis le foulard venir enserrer mes poignets relevés au-dessus de ma tête. Puis une bouche chaude se posa sur mon mollet, remontant sur ma jambe, pour bientôt se retrouver sur la parcelle de peau nue, entre la jarretière et le slip, celle qui est la plus sensible mais aussi la plus émouvante à découvrir. Je ressentis l’émotion d’Erica à ce moment-là, aussi bien que si j’avais pu la voir. Les boutons de ma robe furent défaits, laissant apparaître ma ...
    ... nudité à peine voilée. Mes seins étaient douloureux à force de se tendre, d’espérer une caresse. Mon corps allait à la recherche des mains inquisitrices, sollicitant des attentions que mon amante ne semblait pas pressée de m’accorder.
    
    Lorsque nos lèvres se joignirent enfin, je devins folle. Folle d’un désir qui ne demandait qu’à exploser, folle de l’envie de pouvoir toucher moi aussi, ce corps tant convoité mais qu’il m’était même interdit de contempler. La douceur de la langue qui me fouillait me fit complètement chavirer, m’extorquant des gémissements voluptueux.
    
    Fais de moi ce que tu veux, je suis la victime consentante d’un sacrifice païen, livrée sur l’autel sacré du plaisir et du vice, me dis-je, éperdue de désir. Erica dégustait mes seins, en aspirant les tétons érigés, les mordillant, les étirant. Sa main courait sur mon ventre frémissant, exigeant le plus violemment possible d’être pris, possédé, violé même. J’étais un animal affamé qui réclamait son dû, ruant et gémissant que l’on assouvisse son besoin primaire.
    
    À ce moment, elle dénoua le bandeau de mes yeux, puis celui de mes poignets. Elle devait être, tout comme moi, en manque de mes mains sur elle, de mon regard voilé par le désir… Dieu qu’elle était belle, ses cheveux bruns relevés sur la nuque. Enserrant son visage de mes deux mains, je l’embrassai goulûment, avec délectation et douceur, en la remerciant de tout le bonheur qu’elle me faisait découvrir. Ma main remonta pour libérer la chevelure, qui ...