1. À ma belle inconnue


    Datte: 20/09/2020, Catégories: ff, inconnu, fsoumise, fdomine, Oral fist, attache, yeuxbandés, confession, Lesbienne Auteur: Isabelle Loredan, Source: Revebebe

    ... chose qui me permettra de t’attacher les mains. »
    
    La garce… Elle n’avait pas oublié ce que j’avais pu lui confier ! Oui, j’avais ce fantasme-là qui m’excitait prodigieusement, mais de là à franchir le cap et le réaliser… En même temps, j’avais faim d’elle, de ses mains sur moi, de sa bouche sur ma peau. Soyons folle pour une fois, me suis-je dit. J’acceptai toutes ses volontés, y compris vestimentaires, non sans une pointe d’appréhension. Après tout, je ne la connaissais pas vraiment, rien ne me garantissait qu’elle fût équilibrée et n’allait pas abuser de son pouvoir. Cette peur contribua, durant la période d’attente, à faire monter mon excitation. Je ne me reconnaissais plus, moi qui étais si raisonnable et rationnelle, j’en étais arrivée à dire oui aux folies proposées par une inconnue !
    
    La veille de notre rencontre programmée, elle m’appela pour mettre au point les derniers détails quant à ma tenue. Jupe ou robe, dessous sexy, bas et talons hauts, rien de moins. Pour le reste, je gardais ma liberté de choix (c’est à dire bien peu de choses). Elle sentit mon envie mêlée d’appréhension, et cela sembla l’amuser énormément. Nous nous sommes quittées sur un « À demain » chargé d’émotion et de promesses.
    
    Le jour J était enfin là, et je me levai aux aurores. J’avais passé la nuit à me retourner, fébrile et inquiète. Et si j’annulais tout, il était encore temps ? Oui mais… Mon corps était dans un tel état d’attente sensuelle que je n’en avais pas vraiment envie. Je la ...
    ... voulais, je désirais plus que tout être son jouet, sa chose. Après un peu de rangement dans l’appartement, je me préparai tranquillement. Épilation des jambes, des aisselles, maquillage et coiffure soignés, puis m’interrogeai sur ce que j’allais porter. Mon choix se fixa sur un porte-jarretelles de dentelle noire, string et soutien-gorge assortis. Une paire de bas vint compléter le tout, ainsi qu’une petite robe entièrement boutonnée sur le devant, et cintrée à la taille. J’avais encore un peu de temps avant de me chausser, je ne le ferai que lorsqu’elle téléphonerait.
    
    Je préparai sur mon lit deux foulards : un pour mes yeux, un pour mes poignets, puis regagnai le salon, attendant le cœur battant, la sonnerie du téléphone.
    
    Il était quatorze heures lorsque celle-ci retentit.
    
    — Je suis là, je te donne cinq minutes pour être prête.
    
    Cette fois nous y étions, plus moyen de reculer.
    
    — Ma porte est ouverte, je t’attends, répondis-je d’une voix émue.
    
    J’enfilai une paire d’escarpins, me rendit dans ma chambre où je me bandai les yeux avant de m’allonger. Mon cœur battait la chamade, je sentais les pulsations sanguines à mes tempes. Après une attente qui me sembla très longue, j’entendis une voiture arriver, et entrer dans la cour de la maison, puis un bruit de portière. Quelques bruissements de pas dans les gravillons furent suivis de peu par un deuxième claquement de portière. Mon dieu, elle n’est pas seule ! Que va-t-il se passer ? À cet instant précis, je faillis ...
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