1. À ma belle inconnue


    Datte: 20/09/2020, Catégories: ff, inconnu, fsoumise, fdomine, Oral fist, attache, yeuxbandés, confession, Lesbienne Auteur: Isabelle Loredan, Source: Revebebe

    À cette époque, je trompais mon ennui et soignais ma peur des hommes en traînant sur des réseaux de rencontre. C’est comme cela que j’ai fait connaissance d’Erica. Femme charmante et charmeuse, elle me séduisit par sa franchise. Rapidement, nous avons pris l’habitude de nous téléphoner assez régulièrement. Je n’avais jamais éprouvé d’attirance particulière pour les femmes, aussi ai-je été très surprise lorsque je me rendis compte qu’au fil du temps, un trouble de plus en plus envahissant se faisait en moi lors de nos discussions. Nous avions beaucoup de points en commun, parmi lesquels l’amour du sexe et de la sensualité.
    
    Très rapidement, les conversations tournèrent à la séduction. J’attendais ses appels avec impatience, ressentant un manque lorsque ceux-ci s’espaçaient trop. Il faut dire que la coquine savait faire monter la pression ! Connaissant mes fantasmes les plus secrets, elle usait et abusait allègrement de son pouvoir sur moi, et me poussait de plus en plus dans mes retranchements. C’est ainsi que nous en sommes arrivées, un soir où nous discutions dans la chaleur de la nuit, à basculer et faire l’amour par téléphone. Ça n’était pas calculé, du moins de ma part, cela s’était fait naturellement, au hasard d’un silence lourd de sens et de respirations plus profondes. Elle avait trouvé les mots qui déclencheraient en moi les envies les plus folles.
    
    « Caresse-toi… Sens-tu mes lèvres sur ta peau ? Je te fais l’amour comme personne ne te l’a jamais fait. » ...
    ... J’étais en transes, et rapidement, j’obtenais des orgasmes aussi fulgurants que générateurs de nouvelles envies.
    
    Après le téléphone, ou plutôt en parallèle, nous en sommes venues à échanger par lettre. C’est ainsi que je reçus un jour sa photo qui accompagnait une missive au contenu torride et sans équivoque. Je n’étais pas déçue, et n’avais plus qu’une envie, la rencontrer réellement, mettre en pratique toutes nos folies jusque-là virtuelles, sentir ses bras, sa bouche sur mon corps. Seul problème, nous vivions à quelque quatre cents kilomètres l’une de l’autre, ce qui était loin de faciliter la tâche.
    
    Un jour, à la sortie de l’hiver, et alors que je rentrais chez moi, je trouvai un message sur mon répondeur téléphonique. C’était elle, qui m’informait qu’elle devait assez prochainement, assister à un séminaire de travail dans ma région. Mon cœur battait à tout rompre en entendant cela, mon esprit imaginait déjà tout ce que cela sous-entendait, et d’avance, je savais que je dirais oui à tout ce qu’elle me proposerait.
    
    Je n’eus pas à attendre très longtemps, le soir même elle m’appelait. Son séminaire aurait lieu à moins de deux cents kilomètres de chez moi, et l’occasion de nous voir enfin était trop belle pour que nous ne la saisissions pas. Par contre, je ne m’attendais pas du tout à ses exigences.
    
    « Je t’appellerai juste avant d’arriver chez toi. Tu déverrouilleras ta porte, ira t’allonger sur ton lit après t’être bandé les yeux, et tu veilleras à préparer quelque ...
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