1. Un plaisir comme un autre (2)


    Datte: 20/09/2020, Catégories: Erotique, Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... l’alcool… je n’en bois pratiquement jamais.
    
    — D’accord, mais allongez-vous là.
    
    Là, c’était l’immense canapé qui faisait face aux fauteuils. Elle fit ce que la voix lui dictait. La chaleur qui enserrait ses chevilles était due aux mains de Marie qui lui enlevait ses escarpins. On pouvait soulager les gens sans pour autant abimer ses meubles, que diable !
    
    — Restez bien dans cette position ! Je reviens tout de suite.
    
    La forme dans la brume se mouvait sans bruit. La voix était loin, puis plus proche. Quelque chose de doux se posa sur le front de Louise. C’était chaud et humide à la fois. Un gant de toilette ou une serviette imbibée d’eau tiède sans doute.
    
    — Vous êtes bien trop serrée là-dedans ! Vous devez respirer plus librement.
    
    Le col de son chemisier se trouva dégrafé. C’était vrai que l’air soudain passait mieux. La silhouette floue qui se penchait sur elle ouvrait son corsage. La tête tournait à nouveau. Le linge humide passa une fois encore sur son front, puis courut sur son visage. Il descendait sur son cou désormais accessible. Et il y avait toujours ces sons doux qui lui couraient dans les oreilles.
    
    — Ça va mieux ? Eh ! Vous m’avez fichu une sacrée trouille.
    
    — Euh… ! Qu’est-ce que… que m’est-il arrivé ?
    
    — Vous êtes tombée dans les pommes… Ne bougez pas ! Restez allongée, encore un moment !
    
    La main qui tenait toujours la serviette mouillée parcourait le cou ; caressante et relaxante, un vrai délice. La blonde était sagement assise sur un ...
    ... coin de la banquette, avec la tête de sa visiteuse sur les genoux. Elle frôlait la brune, du cou jusqu’à la naissance des seins. Sa transpiration épongée, Louise se sentait un peu mieux, mais elle était si bien qu’elle n’avait aucune envie que ce petit bonheur s’arrête. Sa bouche légèrement pâteuse empêchait qu’elle prononce une parole. Elle se laissait dorloter par cette demi-inconnue.
    
    Marie avait le visage de Louise sous les yeux. Comme la femme ne bronchait pas, elle reposa la serviette trempée et seule sa main continua à se mouvoir sur la peau découverte. Lentement, venu du fond d’elle, un long soupir échappa à Louise. Son corps tout entier alangui réclamait des caresses. Elle referma les yeux, mais de satisfaction cette fois ! Sa poitrine maintenant appelait d’autres effleurements, et sans doute que l’autre avait bien saisi cette attente. Les doigts soulevèrent le corps de la brune et s’infiltrèrent dans le chemisier. Deux d’entre eux pincèrent l’élastique qui fermait le soutien-gorge.
    
    Celui-ci s’ouvrit, encore à demi caché par le vêtement de la femme. Mais lorsque le cou revint à nouveau sur les genoux, les derniers boutons du caraco ne résistèrent pas aux sollicitations des deux mains de Marie. La femme ne cherchait plus vraiment à donner de l’air à Louise. C’était les yeux brillants qu’elle naviguait sur l’épiderme de la brune. Les gestes du reste, s’ils restaient naturels, ciblaient néanmoins des points trop précis pour être honnêtes. Ces frôlements en rappelaient ...
«12...4567»