L'Étreinte - Histoires de Sexe

L'Étreinte

... fusionnèrent durant une minute environ. Par moments, nos bouches s’écartaient légèrement, comme pour préparer un nouvel assaut, qui semblait chaque fois plus fougueux.

Sa main gauche n’était plus sur ma joue, mais passée dans ma chevelure. Sa main droite, je la sentis bientôt sur mon sein. Elle le crocheta là encore, le faisant sauter hors de son cocon de dentelle protecteur. Ses doigts experts pincèrent mon téton, me faisant me raidir un instant. Je n’osais utiliser mes propres mains, mais ça ne sembla pas la gêner. Abandonnant mon téton, ses doigts se placèrent sous ma poitrine, la soupesant puis la pressant, ce qui m’arracha un soupir. Je ne me rendis même pas compte que son autre main avait quitté mes cheveux. Du moins, pas avant de sentir qu’elle déboutonnait mon pantalon. Lorsque ce fut fait, ses doigts se glissèrent sans même un instant d’attente dans mon shorty assorti au soutien-gorge.

J’attrapai ses épaules alors que je sentis son index glisser sur ma vulve. Tout mon corps se contracta, mais elle me tint fermement, et je cédai sans même résister : toute mon âme réclamait ses caresses, son contact. Malgré notre baiser passionné, ma gorge émit un son très doux lorsque je sentis son doigt glisser en moi. Je me rendis également compte que je mouillais déjà fortement. C’est avec irritation que je la sentis retirer son doigt, cette fois. Elle cessa notre baiser.

Remontant son index jusqu’à sa bouche, je la vis poser sa langue sur son doigt. Il serait ...

... irrespectueux de dire qu’elle le lécha. Son geste était bien trop empli de sensualité pour un mot si vulgaire. Sa langue courut bel et bien sur l’index, mais à chaque centimètre qu’elle parcourait, je sentais une chaleur m’inonder plus intensément. Lorsqu’elle eut finit, elle me le présenta, et sur son doigt brillaient à la fois sa salive et ma cyprine. Sans même réfléchir, fermant les yeux, je passai mes lèvres autour de cet appendice à la peau si douce. J’avançai jusqu’à ce que mes lèvres ne le puissent plus. Elle posa son doigt sur ma langue, et le retira de ma bouche très lentement, me laissant goûter à mon propre fluide. Le goût était très légèrement âcre, mais loin d’être désagréable, il me sembla. Je me traitais immédiatement et mentalement de folle, mais cette pensée disparut alors que je regardais Suzy se reculer, et se déshabiller doucement.

Je pris quelques secondes pour observer ses gestes mesurés, puis fis de même. Il ne fallut qu’une douzaine de secondes maximum pour que nos sous-vêtements ne soient que les seuls vêtements qui nous restent. Et encore, c’était beaucoup dire. L’un de mes seins était exposé, et elle ne portait pas de soutien-gorge. Sa poitrine, de taille modeste mais fermement dressée, s’offrait à mon regard. Je souhaitais faire un geste, mais j’étais comme hypnotisée. Elle me prit par le bras, me fit faire demi-tour, et me poussa sans brutalité vers le mur. Instinctivement, je levais mes bras pour ne pas m’y écraser. Je sentis sa main appuyer sur ma chute ...