1. Une journée de complicité commence


    Datte: 16/09/2020, Catégories: ff, ffh, fbi, couplus, vacances, Masturbation fdanus, fsodo, coupleà3, Auteur: Caribonex, Source: Revebebe

    ... amie dans mes visions réelles et rêvées.
    
    Inutile de dire que le voyage nous paraît court entre le spectacle extérieur de larges ravins, de vues sur l’océan, de petits villages balnéaires et celui tout proche d’Élodie.
    
    Le bus se gare sur un grand terre-plein à l’entrée du village, son circuit normal modifié par le marché. Marché coloré avec ses stands de nourriture, ses vendeurs de t-shirts bigarrés, de paréos aux couleurs éclatantes, de jupes de lin blanches, de souvenirs variés et provenant parfois de partout sauf des Canaries. Nous trouvons pourtant notre bonheur et nous rendons ensuite sur le port. Le village est très fleuri, les couleurs éclatantes, les poissons qui nagent tout près des dizaines de voiliers et de bateaux à moteur font qu’on se trouve dans un aquarium à ciel ouvert. On s’achète des glaces et on finit par se trouver un endroit tranquille à l’ombre qui permet d’observer le paysage enchanteur, la foule des visiteurs ayant eu la même idée que nous et surtout d’échanger nos confidences.
    
    Nous sentons qu’Élodie a envie, besoin de parler et, après quelques propos anodins, elle entre directement dans le vif du sujet.
    
    — Hier soir, c’était très beau.
    — C’était pareil pour nous ; cette énergie, cette…
    — Complicité, fait Aline
    — Oui. Vous savez, je n’avais jamais ressenti de telles sensations, c’était… unique, quoi.
    
    Elle a les yeux rougis et ses larmes semblent prêtes à jaillir :
    
    — Ce moment, j’en ai pas dormi, déjà la nuit précédente, je me… j’ai ...
    ... voulu retrouver ce plaisir, mais comme je suis… enfin comme je n’y arrive pas, j’en suis fatiguée.
    — Comment cela, tu n’arrives pas, tu veux dire que tu ne ressens rien ? demande Aline.
    — Si, mais je, je n’ai pas d’orgasme comme toi, mon ex m’a dit que j’étais… frigide, quoi.
    — Quel c… !
    
    Aline me fait taire d’un regard et la prend dans ses bras pour la consoler. Je l’entends murmurer à son oreille un long moment puis, la situation se calme doucement et elles sont souriantes pour poursuivre la visite. Le moment de tension est passé, Élodie semble comme libérée et le reste de la ballade n’est plus qu’éclats de rire et discussions détendues.
    
    L’après-midi file et nous reprenons le bus pour rentrer. Durant tout le trajet, les deux, assises de l’autre côté du bus ne cessent de parler et je note que mon épouse a la main sur la cuisse d’Élodie et que ses doigts dessinent de petits cercles très lents sur sa peau. C’est diabolique comme effet (je le sais pour y avoir souvent goûté) et notre amie montre par certains… enfin deux signes, qu’elle apprécie beaucoup.
    
    Une fois à l’hôtel, nous l’invitons à venir profiter des possibilités de jacuzzi dans notre suite, la sienne étant dépourvue de cet attrait. Elle accepte avec joie et nos sourires complices promettent beaucoup. Pendant qu’elle fait un passage par sa chambre, Aline m’explique que l’ancien et seul amant d’Élodie ne l’a jamais fait jouir, ne s’est jamais occupé d’elle, se considérant comme le mâle à qui tout est dû et ...
«1234...8»