1. Dieu est mort


    Datte: 16/09/2020, Catégories: A dormir debout, Auteur: Zeppo, Source: Hds

    ... bassin et retire vivement ma capote pour venir sur son ventre.
    
    Je dois bien avouer que ce n'est pas quelque chose que je fais souvent. Les femmes préfèrent souvent que le sperme reste dans le préservatif. Et c'est ensemble qu'on se détend, qu'on redescend de notre nuage.
    
    J'halète encore violemment quand elle se tourne vers moi, une fois que je me suis allongé près d'elle. De son index, elle étale avec douceur mon foutre sur sa peau.
    
    - C'était quoi, ton délire, avec Dieu? qu'elle me demande sur le même ton que si elle m'avait demandé si j'avais pris du plaisir.
    
    Et vu qu'elle n'y met aucune animosité, je lui explique:
    
    - Ben il est dead, ma belle. Cané, fini, kaput. L'humain l'a créé de toute pièce pour surmonter sa peur de crever, sa peur du rien. Puis il l'a tué. Sérieux, t'as l'impression qu'y a encore quelque chose de sacré dans ce bas-monde? Je suis désolé de dire ça à une nana qui connaît la Bible par coeur, mais c'est la vérité. Y aura rien après la mort, si ce n'est nos calories qui vont nourrir des vers.
    
    Je ne lui jette que des coups d'oeil très rapides, pour ne pas voir son monde s'écrouler. J'ai trop bu et je deviens con, je le sais. Mais bordel, après cette ...
    ... journée, ça fait du bien de le dire à quelqu'un. Dommage que ça tombe sur elle... elle avait de beaux yeux.
    
    - Alors faut pas s'attendre au bonheur éternel après la mort. Ce que je pense, moi, c'est qu'il faut en profiter maintenant, dis-je les yeux fermés.
    
    Je la sens bouger près de moi. Elle va sûrement se rhabiller et me dire que j'ai pas besoin de la raccompagner.
    
    - Carpe diem! Profite de la vie et pas de la m...
    
    J'ouvre subitement les yeux et la vois, aspirant mon sexe mou entre ses lèvres. Ses doigts fins attrapent mes couilles et les malaxent doucement alors qu'elle me fait un clin d'oeil rieur. Je lis dans ses yeux toute la luxure du monde. Je comprends que mon petit discours était en fait le bienvenu. La voilà qui me suce goulument pour me remettre d'aplomb. Je tends le bras vers la table de chevet et ouvre le tiroir pour en sortir le joint que je n'ai pas réussi à terminer hier soir, un briquet et un cendrier. Je l'allume en la regardant me pomper.
    
    - Oh putain, tu sais t'y prendre... Rapelle-moi ton nom.
    
    - Anna, me répond-elle sans aucune gêne en se mettant à caresser ma verge retendue du bout des ongles. Et tu m'as excitée. Redis-le-moi.
    
    - Dieu est mort, ma soeur... 
«123»