1. La petite femelle (4)


    Datte: 15/09/2020, Catégories: Divers, Auteur: De Bréville, Source: Xstory

    ... sensations me traverse l’esprit :
    
    — Peut-être me prend-il pour une putain. Oui, j’ai l’air d’une petite pute !
    
    Cette pensée déclenche en moi plusieurs vagues de plaisir. Je suis très troublée de m’exhiber ainsi en image.
    
    — Qu’est-ce qui me fait mouiller comme ça ? Provocation, exhibitionnisme, irrespect, sens du spectacle. Sans doute un peu de tout ça.
    
    L’homme reprend l’examen du cliché qui me montre debout. Je n’ai pas de chaussures aux pieds et je relève à deux mains le tissu léger de ma combinaison, exposant aux regards mes cuisses entrouvertes et la petite toison triangulaire surmontant la fente de mon sexe.
    
    Une de mes jambes est droite, l’autre a le genou très légèrement plié, le pied ne reposant qu’à demi sur le sol. Une des bretelles de ma combinaison n’est pas mise et celle de gauche a glissé sur l’épaule. La lingerie noire se trouve ainsi de biais, barrant l’un de mes seins en son milieu et dégageant l’autre presque entièrement. Ce sont des seins fermes, point trop abondants, assez écartés, avec de belles framboises grenues en leur centre.
    
    Le visage, sous mes cheveux bruns, est très réussi : les yeux consentants, les lèvres disjointes, un air mêlé de charme ingénu et de soumission. La tête s’incline sur le côté, vers le sein libre et la jambe qui s’écarte un peu.
    
    A mes côtés, sur le bord de l’image, on aperçoit la partie antérieure d’un lit de fer…
    
    La seconde photo, prise de plus près, montre le lit dans son ensemble. C’est un lit de fer à ...
    ... une personne, peint en noir, dépourvu de couvertures. Quant aux draps, ils sont dans le plus grand désordre.
    
    Je suis dans la même tenue. Je suis allongée en travers du lit sur les draps bouleversés, à plat ventre, mais un peu tournée de côté, une hanche plus haute que l’autre. Mon visage s’enfonce dans l’oreiller, sur lequel sont étalés mes cheveux bruns. Mon bras droit, replié vers le haut, encadre ma tête. Le gauche, plus écarté, s’étend en direction du mur. On devine, de ce côté où la bretelle n’est pas enfilée, la naissance d’un sein sous l’aisselle.
    
    La combinaison noire est encore largement retroussée, par-derrière cette fois, bien entendu. L’étoffe soyeuse a été disposée avec un art négligé, au creux de la taille et autour des hanches, dans l’évidente intention de présenter comme dans un écrin de ravissantes fesses rondes, pleines, fendues de façon très évocatrice. Leur modelé bien ferme accuse de jolies fossettes, mises en valeur par la posture dissymétrique.
    
    Mes cuisses s’ouvrent sur un creux d’ombre. Mon genou gauche, ployé, s’avance en pointe pour disparaître dans un repli des draps, tandis que mon pied revient en arrière jusqu’à toucher ma jambe droite, étendue. La photographie est prise d’assez haut, de manière à offrir mes fesses à la vue dans la position la plus commode.
    
    Avant de lui confier la troisième photographie, mon maître me fait un signe et je m’éclipse souplement. Il sert un verre de whisky à notre invité et déclare tout de go :
    
    — Elle est ...