1. En mémoire de Claudia


    Datte: 15/09/2020, Catégories: fh, forêt, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, historique, historiqu, Auteur: Jean-Marc Manenti, Source: Revebebe

    ... allaient tenir ses amis ? Aux souvenirs des coups reçus et des viols répétés, du fond de son âme monta un inexorable sentiment de haine. Les yeux injectés de sang, Valérie scruta la pièce en tous sens à la recherche de quelque chose qui l’aiderait à se libérer.
    
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    Claudia reposa sa paire de jumelles. Les cinq chars avaient cessé de faire mouvement. Ils étaient maintenant alignés, canons levés. Derrière eux étaient massés une multitude d’uniformes sombres. Alors que la jeune femme faisait un topo de la situation avec Marcus, les canons entrèrent en action. Les obus miaulèrent au-dessus du duo et finirent leur course dans la forêt, derrière les positions tenues par les partisans. L’atmosphère fut vite saturée du bruit des explosions, de l’odeur de la poudre et du feu. Le couple se précipita dans la grotte pour saisir leurs armes. Lorsqu’ils en ressortirent, à leur ceinture pendaient des chapelets de grenades à manche, ils avaient, en bandoulière, un sac de toile contenant des chargeurs pour leur mitraillette Schmeisser. Claudia arborait en plus un splendide Lüger 8,8 mm.
    
    Elle regarda son compagnon confectionner un piège à l’entrée de la caverne. Il ramassa le reste des grenades et ils les fourrèrent dans leurs poches. Le tout se passa sans une parole, dans le vacarme des canons. Ils burent de l’eau et fumèrent en attendant la fin du déluge. Celui-ci cessa aussi brutalement qu’il avait commencé, jetant un silence de plomb sur l’endroit.
    
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    Valérie ...
    ... poussa un cri strident que couvrit le bruit des bouches à feu. Elle venait de jeter ses dernières forces dans le combat qu’elle menait pour se libérer de ses entraves. Le barreau de bois qu’entourait la cordelette céda brusquement sous la force de ses contorsions et tiraillements répétés, la laissant lourdement tomber sur le matelas. Toujours nue, le corps trempé de sueur et de sang coagulé, elle se mit péniblement debout et, les yeux hagards, chercha un objet susceptible de couper ses liens. Son regard tomba sur un sac de cuir portant l’écusson du régiment SS. Outre quelques affaires personnelles, elle y trouva un nécessaire de rasage. C’est avec un magnifique rasoir à manche de corne qu’elle trancha, non sans difficulté, la cordelette qui liait ses poignets. Elle mit quelques minutes à trouver ses vêtements entassés dans un coin de la pièce.
    
    Dehors, les canons crachaient toujours leurs obus. Avec précaution, elle sortit de la chambre et visita les autres pièces. Elle constata que le gymnase servait en partie de dortoir et d’arsenal. Comme un automate, Valérie s’empara de quelques grenades et d’un pistolet. La chance lui souriait, il n’y avait pas âme qui vive, les soldats étaient tous massés derrière les chars en attendant l’assaut. Pliée en deux, elle courut à en perdre le souffle, contournant les militaires par la gauche. Au moment où, à l’abri d’épais buissons, elle arrivait à la hauteur des tanks, ceux-ci cessèrent brusquement leurs tirs. Le sol ne tremblait plus, un ...
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