Totale déchéance (1)
Datte: 13/09/2020,
Catégories:
Divers,
Auteur: matchless, Source: Xstory
... pas rester plus longtemps avec elle. Ça te dérange si je dors là, ce soir ?
-Tu te rappelles que je suis mariée, Henry ? l’interrogea la jeune rousse. Comment crois-tu que mon mec va réagir en nous voyant dormir nus dans le même lit ?
-Mouais, pas faux. Bon, bah je m’habille et je rentre, râla Henry en sortant du lit.
Il ramassa les vêtements qu’il avait abandonnés plus tôt dans la journée, et après avoir vérifié qu’il avait encore ses clés de voiture, rangées dans la poche avant gauche de son pantalon marron, et son permis de conduire, dans son portefeuille de cuir qu’il rangeait dans sa poche arrière droite, il s’apprêta à quitter la maison de la jeune femme.
-Au fait, dit Henry en se retournant devant la sortie de la chambre dans laquelle sa maîtresse, en tenue d’Ève, était encore allongée. Merci pour les démangeaisons.
La jeune femme partit d’un rire surpris et regarda son amant la quitter.
Une petite demi-heure s’écoula avant qu’Henry, la tête encore pleine des émotions ressenties lors de sa folle nuit avec sa jeune maîtresse rousse, ne rentrât chez lui. Il posa les clés de la maison sur un petit meuble en rotin, à quelques pas de l’entrée, et traversa un couloir étroit se séparant dans trois directions : le salon à gauche, la cuisine à droite, les chambres, deuxième porte à gauche. En continuant d’avancer, Henry aurait atteint la salle de bains et les toilettes, mais nul besoin ne se faisait ressentir pour le moment. Il passa le petit miroir, posé ...
... entre les deux portes menant au salon et aux chambres, sans prendre la peine de scruter son reflet dans celui-ci. Il tourna alors à gauche et entra dans une chambre aux murs peints en orange. Le lit dans lequel lui et sa femme dormaient, dont les draps et couvertures avaient été habilement remis à leurs places le matin-même par madame, l’attirait inexorablement. Il ne prit pas la peine de se changer et se jeta lourdement dans son lit avant d’entrer dans les couvertures. Ses clés de voiture et de maison cliquetèrent ; le choc les avait secouées. Il s’endormit rapidement : la canicule et le sexe l’avaient totalement vidé de son énergie. Sa fatigue était telle qu’il n’avait pas remarqué l’absence de sa femme qui, en tant normale, dormait également, à cette heure de la nuit.
Henry se réveilla le lendemain matin. Le radio-réveil, posé sur une petite table de chevet en rotin, indiquait sept heure et demi. L’heure à laquelle il se réveillait afin de se rendre à son lieu de travail, dans l’une des banques du centre-ville, celle dans laquelle il était le sous-directeur. L’esprit encore embrumé par la torpeur matinale, il se leva péniblement et tourna à gauche en sortant de la chambre. Il entra alors dans une pièce de taille moyenne, aux murs peints en bleu et au sol dallé, sur lesquelles de petites bulles, celles que l’on pouvait trouver au fond des océans, dans les dessins animés pour enfants, étaient représentées. Une cabine de douche était placée dans le pan du mur opposé à ...