1. Totale déchéance (1)


    Datte: 13/09/2020, Catégories: Divers, Auteur: matchless, Source: Xstory

    ... temps pour t’occuper du mien, ajouta-t-elle en l’embrassant.
    
    Henry répondit au baiser sans aucune hésitation. Puis, lorsque leurs langues se séparèrent, il prit la jeune rousse dans ses bras et, traversant un salon aux murs tapissés de motifs floraux contre lesquelles une longue rangée de commodes, contenant la totalité des papiers de la jeune femme, différents cadres, remplis de photos représentant l’hôte posant aux côtés d’un homme aux cheveux courts et blonds, et une télévision, accrochée au mur opposé à la porte d’entrée de la maison, en face d’un grand canapé blanc quasiment neuf, donnaient à la pièce un air vivant. Un air qu’Henry ne retrouvait qu’ici, et nulle part ailleurs. Un air qu’Henry n’avait jamais trouvé, et qu’il ne trouverait jamais, selon ses propres propos, avec sa femme.
    
    -Grand fou ! rit aux éclats la jeune femme tandis qu’elle se sentait voler dans les bras de son amant.
    
    Henry ne répondit pas. Il se contenta d’emprunter un couloir, à sa gauche, menant à une porte peinte en blanc. Il l’ouvrit avec prudence et pénétra dans la pièce qu’il considérait presque comme sacrée : la chambre à coucher de son amante.
    
    -Rien que de voir ce matelas, j’ai la bite qui me démange, s’enthousiasma Henry.
    
    Il avança sur le parquet blanc de la pièce et déposa sa passagère sur les draps, blancs également, de son lit. Une petite table de chevet, sur laquelle trônaient un radio-réveil, affichant vingt-deux heures trente-sept, et une lampe de chevet, éteinte, en ...
    ... forme de champignon.
    
    -Laisse-moi deviner, ça va être à moi de te débarrasser de tes démangeaisons, feinta-elle de râler.
    
    -Madame n’en serait que trop bonne, commenta Henry, fier du double sens de sa phrase.
    
    La jeune rousse, allongée sur le ventre, fit alors descendre le pantalon de toile marron de son amant. Le sous-vêtement blanc de ce dernier accompagna le mouvement, comme s’il avait comprit, en voyant son compère pantalon tomber le long des jambes velues de son propriétaire, que toute résistance était inutile. Ce fut alors une verge fièrement dressée qui se présenta devant le visage de la jeune femme.
    
    -Si je ne m’abuse, tu m’avais promis de te raser. Tu sais que je n’aime pas trop les poils.
    
    Henry baissa les yeux et scruta son pubis dont les poils n’avaient pas été taillés depuis belle lurette.
    
    -Ouais, mais si je le faisais, ma conne de femme se douterait de quelque chose.
    
    La jeune rousse leva les yeux au ciel en jurant. Henry était persuadé d’avoir entendu les mots « putain » et « baleine », mais son amante avait chuchoté ces mots si légèrement qu’il n’en était pas certain. Il cessa de réfléchir lorsqu’il sentit une douce et humide chaleur envahir le bas de son corps. Quelques stimuli remontèrent de son membre masculin jusqu’à son cerveau. Les hormones d’Henry, sécrétées massivement par son cerveau en ce moment-même, le firent râler de plaisir. Il sentait à la fois un étau se resserrer autour de son épiderme, et un corps, à la fois rugueux et doux, jouer ...
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