1. Opportunité


    Datte: 10/09/2020, Catégories: fh, fplusag, extracon, grosseins, poilu(e)s, campagne, voyage, volupté, entreseins, Oral pénétratio, fdanus, init, Auteur: XXL, Source: Revebebe

    Opportunité
    
    Un ancien modèle de coupé Mercedes vira majestueusement dans la cour de la ferme avant de s’arrêter, à quelques mètres du gîte rural, dans un élégant bruissement de gravillons. La fermière s’approcha, en tablier de travail, pour saluer les nouveaux hôtes qui occuperaient le second logement. Le conducteur se déploya difficilement en sortant de son véhicule. Il était de grande taille, comme son épouse qui sortit du véhicule pour saluer la propriétaire des lieux. Il y a dix ans, j’aurais parlé d’un couple âgé ; aujourd’hui, je formulerais autrement : c’était un couple d’un certain âge ! On devient humble (et presque lucide) quand les jeunes stagiaires sous votre tutorat vous surnomment amicalement papy…alors qu’on frise seulement la cinquantaine ! J’avais installé mon ordinateur portable en plein air, sur l’immense table en teck réservée aux locataires. Je finissais de rédiger mon rapport d’intervention dans une usine de Mulhouse. C’était la troisième fois que je m’installais chez Madame Reitter, près de Colmar. Visiblement, celle-ci parlait de moi avec les nouveaux arrivants, car elle me montrait du doigt tout en jacassant joyeusement. Elle était toujours fière d’expliquer qu’un ingénieur en robotique faisait partie de sa clientèle régulière. Mme Reitter m’avait déjà prévenu que les arrivants étaient aussi originaires de mon département, le Nord. La dame à la Mercedes, visiblement, ne voulait pas faire son âge. Le pantalon corsaire immaculé qu’elle portait ...
    ... était décoré, des genoux jusqu’aux chevilles, de paillettes qui scintillaient à chacun des mouvements de ses longues jambes aux cuisses bien rondes. Un tee-shirt, signé Versace, argenté, apparaissait épisodiquement sous un blouson de cuir rouge vif. La mamie, assurément coquette, voulait montrer qu’elle était encore dans le coup. Le hiatus provenait de sa coiffure ; les cheveux mi-longs, aux mèches savamment nuancées de gris argent, étaient permanentés et gonflés comme ceux des stars des années 50. Le trio, papotant toujours, arrivait à ma hauteur. Un maquillage prononcé masquait, en partie, les dégâts inéluctables des ans sur le visage de la dame. Les rides les plus profondes, qui encerclaient son cou, étaient camouflées par un foulard en soie, d’un rouge savamment assorti au blouson. Son mari avait l’air sympa et, une courte conversation de politesse s’engagea entre nous quatre, avant que Mme Reitter ne leur fasse visiter le logis. La dame aux cheveux gris et son époux me remercièrent d’avoir transporté leurs valises. Alors que je relisais mon rapport, ma nouvelle voisine s’arrêta près de ma table de travail et se félicita du temps magnifique de ce mois de Juin. J’abandonnais par politesse mon travail et je me levais pour sortir quelques banalités sur la météo locale. Madame en profita pour me détailler discrètement mais, sans vergogne, des pieds à la tête. Certes, j’étais en short et chemisette ouverte, un mètre quatre-vingts, quatre-vingts kilos, bien entretenu, mais, ce ...
«1234...8»