1. Autoroute A1 pour assouvir un fantasme


    Datte: 08/09/2020, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Lexi Logos, Source: Hds

    En ce mois de juillet, je me sentais joyeux et libre. La légèreté du vent atténuait le poids de la chaleur de la journée. La lune inondait le ciel et la terre de sa clarté blafarde. J’étais heureux !
    
    La voiture serpentait sur l’autoroute, à travers la nuit. Les feux de croisement disputaient la clarté aux rayons de la lune sans permettre de savoir lesquels l’emportaient. Mon esprit était en paix, les muscles de mon corps détendus. Ma conduite restait calme, l’œil distrait sur les ombres du paysage que la nuit me laissait percevoir.
    
    Petit à petit, mes entrailles se crispaient, un poing enserré mes tripes, une force m’empoignait les testicules. Ma verge se raidissait. Rapidement je faisais le lien entre l’effet et la cause : la proximité de l’aire d’autoroute à la sortie de Paris en direction du Nord. Effectivement, le péage n’était pas encore passé. J’avais quelques souvenirs de ce lieu.
    
    Très rapidement une envie occupa mon esprit. La vielle tentation d‘une expérience un peu extrême, inédite pour moi, faite à la fois d’imprévu, donc de risque ; du souhait d’atteindre un orgasme toujours plus fort, plus voluptueux ; du secret espoir d’être entièrement possédé, donc d’être une chose aux mains d’un autre, refaisait surface. Ce fantasme, apparu à mon adolescence alors même que je ne connaissais encore rien à la sexualité, trouvait à se réaliser ce soir. Si je le voulais.
    
    Machinalement, je mettais mon clignotant pour m’engager sur l’aire d’autoroute. Comme toujours ...
    ... en ce lieu, malgré la nuit, il y avait du monde. Des voitures du moins car on ne voyait pas grand monde, à part quelques ombres furtives, vite reprises par les ombres de la nuit.
    
    Je restais quelques instants à réfléchir à la façon de m’y prendre. Ma connaissance des lieux me permettait de savoir que les choses sérieuses des déroulaient quelques dizaines de mètres plus hauts, sur le talus, dans la frange boisée qui bordurant le territoire autoroutier.
    
    Rapidement, je décidais de ne garder qu’un teeshirt ample et un short lare sans slip. Cela me garantissait de me dévêtir et de me revêtir rapidement selon les circonstances. Les baskets aux pieds me permettraient de me déplacer sans encombre.
    
    Je quittais la voiture et rejoignais mon territoire de chasse rapidement.
    
    Je sentais ma queue déjà gonflée d’excitation. Mon short présentait une bosse sans équivoque, même pour le plus puceau des pd que je pourrai croiser cette nuit !
    
    Je rejoignais une table en béton, installée à quelques mètres de la zone boisée où l’on percevait des mouvements furtifs, typiques des mecs qui se jaugent dans la nuit avant de concrétiser leurs intentions lorsqu’ils pensent avoir trouver chaussure à leur pied, ou plutôt bite à leur gout.
    
    Posément je me dévêtissais intégralement, ne gardant que mes baskets aux pieds. Tout aussi posément, je me postais à quatre pattes sur la table, mettant mon short sous un genou et le teeshirt sous l’autre. Ma posture, jambes bien écartées, croupe pointée en ...
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