1. Entre coquineries et tirages de gueule


    Datte: 07/09/2020, Catégories: fh, jeunes, jalousie, dispute, Voyeur / Exhib / Nudisme jeu, amiamour, amourcach, Auteur: Pollux a la barre, Source: Revebebe

    ... occuper mes moments de loisir. Ces propos sont évidemment peu équivoques. Et je sens que mon compagnon favori frétille entre mes jambes…
    
    Chantages.
    
    Solange se pointe après le départ de son amie. L’engueulade est belle, et elle m’annonce que cette fois c’est décidé, elle parlera de mes comportements déviants à mes parents… Eh connasse ! Les comportements déviants, c’est pas que pour ma pomme, tu t’es déjà regardée ? Je lui renvoie que moi aussi j’aurai beaucoup de choses à dire sur elle à mes parents. Et qu’elle risque d’être bien plus perdante que moi ! Elle claque la porte, nos relations sont bien plus orageuses que le climat. Et pourtant, le tonnerre gronde réellement au loin dans le ciel.
    
    Nous nous évitons le soir, et le lendemain matin de même. Je lis un cours dans mon lit, quand je l’entends se lever, puis descendre déjeuner, ouvrir la porte de son garage et se tirer en voiture. Je me lève rapidement, sans prendre le temps de m’habiller, file allumer l’imprimante de l’ordi, chercher ses albums photo et réaliser quelques photocopies couleurs des pages les plus compromettantes de ses albums, notamment celles où ce sont mes parents qui apparaissent. « Elle a des chouettes nichons, maman », je pense pendant que les photos s’impriment… Je trouve aussi quelques photos de Charlotte. Pas mal à poil, ma brève conquête d’hier…
    
    J’emballe ensuite les deux livres dans un sac plastique, passe un short et vais les planquer dans le fatras bordélique de la cabane de jardin. ...
    ... Impossible de retrouver ces deux albums sans un rangement systématique de cette cabane.
    
    Je dépose alors une photocopie sur la table de la cuisine, planque les autres dans ma chambre et retourne au travail.
    
    Elle rentre. Quelques minutes passent, puis je l’entends monter les escaliers et rentrer dans sa chambre. Quelques minutes passent. Puis sa porte s’ouvre et elle s’encadre sur le pas de ma chambre.
    
    — Où tu les as mis ? souffle-t-elle livide. Rends-les-moi !
    — Il faudra les mériter… je lui réponds. Tu vois que j’ai des choses à raconter à mes parents aussi !
    
    Elle part dans un sanglot et claque la porte.
    
    Je la rouvre rapidement.
    
    — T’inquiète pas, je te les rendrai… si t’es bien gentille.
    
    Entre ses larmes, ses yeux me fusillent. Je suis mort cette fois !
    
    À midi, elle mange de son côté. J’attends qu’elle quitte la cuisine, et descends me servir dans le frigo. Je remonte manger dans ma chambre.
    
    J’écris un petit mot :
    
    Je vais déposer le mot sur la table de la cuisine.
    
    Quand je redescends quatre heures plus tard, le petit papier est toujours sur la table. Ma phrase est barrée au crayon rouge et elle a écrit dans la même couleur :
    
    Je prends un feutre qui traîne par là, ainsi que ma plus belle écriture et je rajoute :
    
    Le soir je me contente de tartines. Heureusement que le frigo regorge de fruits !
    
    Je l’entends monter vers 11 h du soir. Je me dis qu’il est temps que j’arrête de travailler. Cette ambiance maussade est assez pénible, mais elle ...
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